5 questions à Alessandra Sublet, à Dijon pour l’Audace d’Entreprendre

Après vingt ans de télé et radio, l’animatrice s’est lancée dans un seule-en-scène « Tous les risques n’auront pas la saveur du succès ». Alessandra Sublet viendra partager son parcours dans le cadre de l’Audace d’Entreprendre, le 1er octobre au Zénith de Dijon. DijonBeaune.fr lui a posé cinq questions.

Sa riche carrière audiovisuelle, dont à C à vous sur France 5 (2009-2013), l’a menée à raconter son parcours auprès d’entreprises et sur scène avec son spectacle Tous les risques n’auront pas la saveur du succès. Alessandra Sublet viendra à Dijon le 1er octobre sur la Grande Scène de l’Audace d’Entreprendre à 11h45. ©D.R.

Vous serez à l’Audace d’entreprendre, le 1er octobre au Zénith de Dijon. Ce genre d’événements nous a plutôt habitués aux grands patrons en costume-cravate fiers de leur success story. Pourquoi avoir accepté de partager ce moment ?
Je ne savais pas que les success story était réservées aux grands patrons en costume-cravate ! Je crois que qui que l’on soit, quel que soit notre parcours, si l’on a défendu ses convictions et ses envies, si on a su faire des choix, il y a toujours une belle histoire à la clé. Je viens justement partager ces valeurs-là.

Vos parents et grands-parents étaient chefs d’entreprise, vendeurs de caravanes et fabricants de toiles de tente. Des gones « besogneux » dites-vous. L’audace d’entreprendre est-elle génétique ?
Vous avez raison. J’ai été élevée dans un milieu populaire, où le travail était la base tout. Je les ai vus échouer avant de réussir, je les ai vus douter avant de foncer. Forcément, cela donne des ailes.

Le monde du business est aussi, qu’on le veuille ou non, celui du paraître et de la norme sociale. Vous revendiquez au contraire l’autodérision et la légèreté, a fortiori dans un milieu impitoyable. « L’audace de l’échec » devrait-elle se démocratiser ?
Je revendique le fait que nous avons tous un chemin à prendre et qu’il faut souvent faire fi du regard des autres pour avancer. L’autodérision sert à faire glisser le jugement des autres. Il faut apprendre à échouer pour avancer. D’ailleurs, si nous avons échoué, c’est que nous avons osé essayer !

« Tous les risques n’auront pas la saveur du succès », expliquez-vous désormais sur scène. Qu’y-a-t-il derrière ce message ? Et pourquoi monter sur les planches pour cela ?
Je n’ai pas vocation à être comédienne. Ma seule envie était de partager, au travers de mon chemin personnel et professionnel, des valeurs qui me tiennent à cœur et qui peuvent aider à suivre son instinct et ses envies.

L’audace est associée au culot. En avez-vous un exemple personnel ?
J’en ai trop (rires) ! Mais ne jamais renoncer, c’est ça le culot !


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