Se prendre une caisse à Beaune n’a plus le même sens depuis que Philippe Dupont a créé les 24h, en 1987. Sous la houlette de la Ville, l’événement vit une nouvelle jeunesse. Préparez vos bolides : départ le 24 mai !
On the road again ! Les 24h beaunoises reviennent en piste les 24 et 25 mai, avec 40 équipages gonflés à bloc pour cette course de caisses à savon qu’on ne présente plus. « Cela faisait très longtemps que nous n’avions pas été complets aussi vite, nous avons dû refuser du monde », s’excuse presque Philippe Dupont. Membre du service des sports de la Ville, le créateur de cet événement incontournable ne boude jamais son plaisir quand reviennent les beaux jours. « Il y a une vingtaine d’années, nous étions redescendus à une vingtaine d’équipes. On s’était dit que ça s’arrêterait peut-être, qu’il faudrait passer à autre chose après tout. » C’était sans compter sur des fidèles partenaires de la première heure, qu’ils soient particuliers ou en entreprise, et « une programmation rajeunie, avec une soirée mousse qui font toujours le plein. Les 24h sont devenues un événement sportif, folklorique et familial, avec du cirque, du trial, une fête foraine… »
Melting potes
Ce joyeux « melting potes » séduit quelque 25 000 badauds chaque année. « Des touristes qui se demandent ce qu’on fabrique, des proches complètement pris dans leur rôle de supporter… ça donne un cocktail amusant », constate Philippe, heureux aussi de compter sur des bénévoles infatigables. « Puis, il y a une vie incroyable dans les stands, je ne crois pas qu’il en existe un sans tireuse à bière et point collation ! »
En 2019, la « deuxième fête la plus populaire de Beaune après la Vente des hospices » fédère sous la bannière « Beaune, hier aujourd’hui et demain », en rapport avec la grande exposition du même nom qui anima les musées de la ville de septembre à février. « Il n’est pas impossible qu’on ait quelques vieux jéroboams ou des tracteurs sur la piste », parie Philippe, forcément attaché à l’ADN beaunois de cet événement « parti de rien ou presque, dans mes jeunes années d’animateur en centre social du quartier Saint-Jacques. J’avais 18 ans, j’étais en stage là-bas, nous comptions 6 équipages… puis la mayonnaise a pris ». Le millésime 2019 sera bon. Et à fond la caisse !
Programme sur www.24hbeaune.fr