Dimanche 9 mars, la 64e Vente des vins des Hospices de Nuits défendra la cause des enfants hospitalisés. On a posé trois questions à Marc Salem, fondateur et délégué général de l’association « Coucou Nous Voilou », qui recevra le produit de la cuvée des bienfaiteurs.

Vous avez fondé l’association « Coucou Nous Voilou » pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants. Pourquoi êtes-vous sensible à cette cause ?
Je suis arrivé à l’hôpital Necker-Enfants malades de Paris en 1993. J’ai découvert un environnement aseptisé, on n’avait pas l’impression d’être dans un hôpital pour enfants. On parle tout de même de l’hôpital pédiatrique le plus important de France. Pendant quinze ans, en tant que directeur adjoint, j’ai tout mis en oeuvre pour améliorer l’environnement des jeunes patients. L’association « Coucou Nous Voilou » s’inscrit dans la continuité de mon combat. En avril 2025, nous fêterons dix années d’action pour améliorer le quotidien, le bien-être, les conditions de séjour des enfants et des ados hospitalisés partout en France.
Quelles sont vos missions ?
Nous avons inventé les AbracadaBox, un concept unique en Europe. Ces boitiers recouvrent les poches de perfusion ou de chimiothérapie, aux couleurs de célèbres personnages de bande dessinée. Une BD accompagne d’ailleurs chaque enfant, avec le soutien de ZEP (Titeuf), de TEBO (Captain Biceps) et Julien Neel (Lou). De plus, « Coucou Nous Voilou » finance des projets ludiques dans les services pédiatrie des hôpitaux : fresques, décorations, achat de matériels, séjours, animations, etc…
La cuvée des bienfaiteurs de la 64e Vente des vins des Hospices de Nuits sera vendue au profit de « Coucou Nous Voilou ». Comment avez-vous saisi cette opportunité ?
En 2024, nous avons installé des AbracadaBox dans le service de pédiatrie des Hospices civils de Beaune. Avant cela, j’avais déjà appris à connaitre le fonctionnement des hôpitaux de Beaune et de Nuits-Saint-Georges. Nous avons candidaté une première fois l’an dernier, sans succès. Nous avons retenté notre chance cette année, c’était la bonne. C’est une très belle opportunité, financière d’abord, car les AbracadaBox ont un coût. C’est aussi un joli coup pouce en termes de notoriété, car nous souffrons d’un déficit d’image. J’espère que la Vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges nous permettra de sensibiliser un nouveau public à notre action.