Si vous ne savez pas quoi faire aujourd’hui, allez donc déguster le vin bourru à Nuits-Saint-Georges! Cela vous détendra, sans contrainte, dans un esprit de fête qui honore la Bourgogne. On vous dit pourquoi il est difficile d’échapper à cette grande Fête du vin bourru.
Rien ne vaut les images pour en parler. La Fête du vin bourru, édition 2014, a commencé hier, avec son lot d’élus et d’invité VIP prêts à faire la démonstration que non fermenté, le produit vineux les intéresse tout autant.
C’est ainsi que deux d’entre eux, le conseiller régional Pascal Grappin et le député-maire de Beaune Alain Suguenot, se sont retrouvés aussi sec sur le plateau du Café des bourrus pour, sur les ondes de France Bleu Bourgogne, exprimer tout leur soutien à la cause du terroir. Il faut bien tout ça pour que perdure un événement comme la Fête du vin bourru. Le bénévolat est la source d’une telle réussite, mais sans le soutien des institutions, certaines de nos valeurs incarnées par ce genre de messe des producteurs seraient très fragilisées.
Ceci étant dit, au « vin bourru », on déguste aussi du vin millésimé, du foie gras du sud-ouest, des fromages bien bourguignons et les merveilleux chocolats de Mickael Azouz. Sous la baguette du chef d’orchestre Christian Delin, la petite musique goûteuse de Nuits est une mélodie douce pour le palais, gracieuse pour l’esprit. Tout le monde en profite.
On vous invite à ce sujet à venir voir de près comment se fabrique un magazine, en suivant le dessin géant de l’artiste Bernard Deubelbeiss. Bourgogne Magazine, toujours aussi fringuant, fête ses 20 ans avec une super tombola qui peut vous glisser dans un avion direction Marakech, passer une nuit merveilleuse dans le prestigieux château de Chailly ou garnir votre cave d’un magnum ou deux.
Avec ça, si on ne vous voit pas aujourd’hui à Nuits-Saint-Georges, c’est que vous aviez vraiment autre chose à faire.
© Photos Clément Bonvalot