Sait-on seulement que Nuits-Saint-Georges, qui a donné son nom à un cratère de la Lune en référence à Jules Verne, est aussi la marraine d’un sous-marin, le Rubis? La preuve, son commandant de bord Alexandre Tachon profitera de la Vente des vins pour faire escale à Nuits dès ce vendredi.
Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Rubis manœuvrant en mer d’Iroise
La légende laisse entendre qu’il aurait participé à l’exfiltration d’agents français du voilier Ouvéa, au large de l’île Norfolk, dans le milieu des années quatre-vingt. C’était quelques années seulement avant la guerre du Golfe à laquelle il fut aussi convié.
Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Rubis, en bientôt 40 ans de service, a fait honneur à son rang. Les marins des navires serbes à la solde de Milosevic, coincés dans les bouches de Kotor en 1999, ne le démentiront certainement pas. Deux accidents (une collision avec un super tanker et, plus récemment, un contact violent avec les fonds marins de la côte varoise) ont encore marqué la vie bien remplie du submersible.
Mais alors, quel rapport avec la Bourgogne ? Nuits-Saint-Georges mon amiral. Capitale mondiale du pinot noir, reliée à la Lune par Jules Verne, elle est aussi, depuis 1996, la marraine de ce précieux « Rubis ». Son commandant de bord, le capitaine de Frégate Alexandre Caron, vient de passer la main à son homologue Alexandre Tachon, qui sera ce week-end à Nuits, à commencer dès ce vendredi à la rencontre des collégiens.
Mais le vaillant sous-marin est promis, comme d’autres de sa génération, à un démantèlement. Nous lui devions bien cet hommage.