Tout le monde peut-il créer une chambre d’hôte ou un gîte? Face à cette question qui peut concerner chacun d’entre nous, voici le cahier des charges des Gîtes de France.
Fréderic Gachey, directeur des Gites de France de Côte-d’Or fait la distinction: « les chambres d’hôtes se situent dans la maison familiale. On voit souvent des retraités, dont les enfants ont quitté le domicile, qui aménagent les chambres laissées libres. Le gîte, lui, est à l’extérieur de la maison d’habitation, un moyen de valoriser une résidence secondaire ou de préserver un bien de famille ». Autre nuance de taille, une chambre d’hôtes oblige à assurer l’accueil et les petits déjeuners, là où une simple remise de clés suffit pour le gîte.
La Côte-d’Or compte 450 gîtes de France pour 150 maisons d’hôtes labellisées de la même façon. « Des maisons dont l’offre ne doit pas excéder 5 chambres, car au-delà on rentre dans la règlementation hôtelière. Les personnes qui souhaitent se lancer nous contactent directement. On leur envoie un premier guide pratique pour qu’ils apprennent à connaitre notre label. » Un droit d’entrée de 50 euros est alors demandé pour commencer.
Marion Ferry est chargée du suivi des chambres d’hôtes. C’est elle qui reprend ensuite le dossier avec ses collègues. Elle témoigne: « Nous effectuons une première visite, souvent pour donner des conseils, pour évoquer les travaux, les aménagements à réaliser. Après il peut arriver que tout soit prêt. Là on va travailler sur un cahier des charges, un document national qui va nous servir à classer les établissements en fonction de leur confort, de leurs équipements. »
Place, alors, aux fameux épis, attribués sur une échelle de 1 à 5. Pour les chambres d’hôtes, une visite d’inspection aura ensuite lieu tous les 4 ans, 5 ans pour les gites. « C’est dfficile à évaluer comme ça, explique Marion Ferry, car cela dépend du mode de commercialisation: soit les gens gèrent tout eux mêmes, soit ils nous confient la gestion des réservations. Dans les deux cas, le coût sera adapté ». Sachez qu’outre le droit d’entrée au départ, il faut payer une cotisation annuelle, en général en août, calculée sur la base du prix de l’hébergement et du mode de réservation. En contrepartie de la cotisation, Gites de France assure la promotion de l’hébergement.
A titre d’exemple, Bourgogne Tourisme et Cote-d’Or Tourisme, les deux comités référents dans le département, procèdent à une mise à jour de leur base de données tous les 15 jours. « Nous sommes là aussi pour accompagner nos adhérents, rester à leur écoute toute l’année, leur rendre parfois visite et s’assurer que tout va bien », poursuit-on du côté de Gîtes de France. Ce « soutien transversal » intègre l’équipement: « Nous travaillons en partenariat avec des fournisseurs, des magasins de meubles, des courtiers en travaux, ce qui n’est pas une obligation en soi mais peut permettre à nos adhérents de bénéficier d’avantages parfois non négligeables.» De quoi favoriser de nombreux projets.
Pour conclure, voici deux gîtes à découvrir…
En passant par les Agnates – Bienvenue à Flagey-Echezeaux, bienvenue chez Guy. Les Agnates, ce sont deux belles chambres cosy entièrement équipées pour un moment de repos au cœur de la côte viticole.
Bienvenue en Val de Saone – Changement d’ambiance, direction la frontière de la Bourgogne et de la Franche-Comté. A Poncey-les-Athée, non loin d’Auxonne, La Galante, c’est le cocon de Philippe et Anne. Récemment arrivés de Belgique, ils ouvrent les portes de leur fermette. Une chambre est disponible, d’une capacité de 5 personnes.
En partenariat avec les Gîtes de France :