En un rien de temps, Femmes en Bourgogne a fait sa place dans un segment qui finalement n’attendait que lui. Bon signe, cet hivernal deuxième opus est à la hauteur du premier numéro. En cours de distribution ou consultable ici.
On dit que la presse n’est pas ne grande forme. Peut-être a-t-elle de quoi puiser au cœur de sa pathologie déclarée, les germes d’une véritable remise en question. Désormais, pour viser large, elle doit viser gratuitement. Pour séduire, elle doit agir en accord avec le territoire.
C’est tout le pari de Femmes en Bourgogne. Ce magazine s’intéresse aux femmes. Par définition, il vise donc plus de 50% de la population, une énorme « niche ». Pour séduire ces dernières, il les met en avant dans leur environnement, avec des questions de fond autant que de forme. Ce produit 100% maison est conçu avec la sensibilité de ses héroïnes.
Le premier numero a été formidablement accueilli. Le deuxième, hivernal, est à la hauteur du premier. A noter, parmi les trouvailles de ce magazine saisonnier, un sondage qui nous apprend que les Dijonnaises attendent un peu plus de courage de la part de leurs hommes dans ce monde de moins en moins sûr.
A lire aussi l’interview de la pétillante Ana Girardot. En tournage avec Cédric Klapish dans les vignes de la Côte de Beaune, l’actrice confie qu’elle aime de plus en plus les vieux bourgognes. On lui en fera goûter volontiers.
Pour le reste, un peu de mode et de sexologie, un brin d’évasion et de maquillage, une once de bonnes résolutions pour une montagne de bien-être, des envies de sport et des rêves de réussite: Femmes en Bourgogne rassemble les ingrédients qui font la richesse et la complexité d’une vie au féminin.
Un bien joli moment de lecture. Prochaine échéance, début mars.