Louis Latour s’est éteint à l’âge de 84 ans. Le monde du vin bourguignon perd l’une de ses figures les plus marquantes.
« Pour lui la qualité serait avant tout un fait culturel et technique avant d’être un bienfait de la nature. » C’est ce que reprend le site Terres de vins à propos de Louis Latour, décédé à l’âge de 84 ans, témoignant ainsi de la place à part qu’occupait ce personnage dans nos vignobles.
Pour mieux comprendre le sens de son positionnement atypique autant qu’argumenté, il serait bon de relire les bonnes feuilles de l’ouvrage que Louis Latour a fait paraître aux éditions de l’Armançon: Vin de Bourgogne, le parcours de la qualité, 1er siècle-XXème siècle. Mais aussi se référer au savoir de celui qui a dirigé pendant 26 ans (de 1973 à 1999) la maison qui porte son nom à Aloxe-Corton, son village natal.
Louis-Fabrice Latour lui a donc succédé depuis longtemps, poursuivant avec le sucès et le tempérament qu’on lui connaît aussi, l’œuvre d’une impressionnante dynastie dont les origines remontent à 1731. Mais l’empreinte de Louis Latour aura été si forte, que la nouvelle de sa disparition a été perçue comme une onde de choc dans le monde du négoce et du vin bourguignon au sein duquel il a occupé les plus hautes fonctions.