A la grande surprise générale, la pièce de Charité n’a atteint que 131 000 euros contre 270 000 l’année dernière, dans un contexte de hausse sensible pour les autres cuvées. Et ce sont des acheteurs chinois qui, pour la première fois ont emporté les enchères de cette pièce hautement symbolique de la Vente des Hospices de Beaune.
Suivez la vente en live (terminée) :
17h05. 131 000 euros au final. Moins de la moitié de l’année dernière. Une jeune chinoise prend la parole. Sensation garantie. La Charité made in Hospices de Beaune a fait le grand voyage en Asie.
17h00. Alain Suguenot lâche Castaldi dans l’arêne des enchères. « On ne va pas en rester là ! Est-ce que la Chine peut faire un effort ? Ils sont si nombreux… »
16h55. Le meursault genevrières Philippe le Bon débute à 50 000 euros. C’est un peu mou jusqu’à 75 000 euros. Puis ça remonte. 100 000 ! On applaudit. Allez, encore un effort. Ca coince. « S’il vous plaît », plaide la princesse. Latour sauve la face et fait monter : 110 000 euros. Une dame venant du Yunam lâche 130 000 euros. La Chine fait une première pour la Vente de Charité.
16h50. Nouveauté 2013 : un ban bourguignon est lancé pour la Princesse. Clotilde Courau évoque ses petits princes avec des mots justes. C’est parti.
16h45. La Princesse et l’acteur entrent en scène. Enfin. La vente peut commencer au profit de l’association des Petits Princes et des Papillons Blancs. La générosité va parler.
16h40. Source officielle Alain Suguenot, député-maire de Beaune, la hausse est de 31% en moyenne. La pièce de Charité, un meursault genevrières arrive tout bientôt
16h25. On s’endort un peu. Les prix aussi. La vente de la pièce de charité se fait attendre. Bernard Pivot est déjà parti signer son livre à l’Athénaeum. Clotilde Courau sera en retard pour sa conférence de presse. Peu de pièces à vendre mais on avance à un train de sénateur.
16h15. La pression monte. Le mazis-chambertin cédé à 38 000 l’année dernière démarre les enchères à 40 000 euros pour une moyenne légèrement inférieure à 50 000 euros. Des acheteurs se manifestent au téléphone. Le mazis voyagera sans doute jusqu’en Asie. 15h50. Les enchères gardent le rythme de l’augmentation. Le public, toujours aussi nombreux à l’extérieur ne tient pas la comptabilité. Il n’a d’yeux que pour Clotilde…
15h40. Anecdotique mais emblématique de l’évolution des marchés. Notre amie japonaise nous fait remarquer que le yen ne fait plus partie des cinq monnaies référencées sur le panneau numérique de la salle des ventes. On lui a préféré la devise coréenne.
15h30. Voikà les grands crus, les vins de princesse. Le Clos de la Roche décolle à plus de 65000 euros. Le corton Charlotte Dumay à 15 000 euros, soit 50% de plus que 2012. Les enchères démarrent haut. Question de rareté. Mais quand même…
15h15. Beaune, Cuvée Guigone de Salins. Climat emblématique des Hospices, part en moyenne à près de 8 000 euros. Soit près de 40% d’augmentation. Jusqu’où s’arrêteront-ils ? Jean-Pierre Castaldi n’a pas l’air plus ému que çà. Il regarde sa liste comme un spécialiste… 15h05. Pommard, 1er cru Cuvée des Dames de la Charité. 9500 euros depuis le Royaume-Uni. 25% de plus. On les croyait pas bien de l’autre côté de la manche…
14h55. Tout le monde est en place. La cuvée hospitalière part à 7000 euros. 1300 de plus que l’année dernière. Ca monte déjà…
14h37. Starting block. Ni princesse ni acteur en vue. C’est le quart d’heure beaunois. Les acheteurs sont en ordre dispersé. La foule s’agglutine sur les vitres des halles. Les journalistes patientent. C’est pour bientôt.