« Music, wine and food ». Tel est le triptyque de la première édition du Festival Rootstock (8-9 juillet), ayant pour cadre le Château de Pommard. Au menu : du rock, du jazz, des bourgognes et des amuse-bouches. Aucun mystère sur l’efficacité d’un pareil accord : les châtelains d’un jour (ou deux) vont revenir aux racines de l’épicurisme bourguignon. Let’s rock, let’s swing !
Les premières sont toujours particulièrement mémorables. Un artiste vous le dira sans doute mieux que nous. On parie qu’il en sera de même pour le tout neuf Festival Rootstock, dans le plus bordelais des châteaux de Bourgogne. Car la qualité de la proposition n’a d’égale que la beauté des lieux : côté musique, une scène principale, face aux majestueuses vignes du Clos Marey-Monge, accueillera des artistes de haute volée comme Theo Maxyme, Apollo Complex, Jim Bauer, Nina Attal, Flo Malley, Eoin Harrington (côté rock, le samedi) ou Or-Sha, Apollo Complex, Swing Folie, Liv Monaghan, Franck Amsallem, June et autre Electro Deluxe (côté jazz, le dimanche).
La scène acoustique, dans la cour des communs, près de l’entrée actuelle des caves, fera découvrir des jeunes talents français. Sont aussi promis un bar à grands bourgognes, champagne, cocktails et autre smoothies, avec tout ce qu’il faut pour se restaurer à prix doux, sans fausses notes, dans les « allées des chefs ». Le samedi soir, un cocktail dinatoire sera orchestré par Joy-Astrid Poinsot, candidate à Top Chef 2016 et fille du restaurateur-traiteur Chez Camille à Arnay-le-Duc. La musique est internationale, l’assiette est bourguignonne… une autre savoureuse promesse.
Au nom du rock, du jazz et de la bonne chère
D’autant qu’il y aura de quoi faire pour compléter cet agréable moment. Une zone zen dans les jardins prévoit même des séances de yoga offertes… Venir au Festival Rootstock, cela va de soi, c’est surtout cohabiter, sur une ou deux journées, dans un des fleurons du patrimoine bourguignon, dont les 20 hectares d’un seul tenant portent une appellation à la résonance mondiale.
Cela fait longtemps que Michael Baum, son propriétaire depuis fin 2014, en a pris la pleine mesure. Passionné de musique, le propriétaire américain a lui même convié Eoin Harrington, dont il apprécie le métissage entre hymnes irlandais classiques et rock made in USA. Avec cette première édition qui en appelle bien d’autres, ses intentions ne font pas de doute. Pour ces deux jours, le château de Pommard doit être l’épicentre de la Bourgogne qui aime se faire plaisir. Au nom du rock, du jazz et de la bonne chère. Pas besoin d’être un as du solfège pour deviner que ces accords-là, en toute circonstance, feront du bien à tous nos sens.
Démonstration de ce que peuvent produire sur scène Electro Deluxe. On s’imagine bien devant eux en train de bouger la tête, un verre de bourgogne à la main…