La JDA Dijon Basket a débuté sa saison 2020/2021 sur le même rythme que son éblouissante épopée de l’an dernier. Le 11e budget de Jeep Elite est la belle surprise du basket français et se structure. Lucile Bongiovanni, responsable commerciale et marketing, nous en dit un peu plus…
Des résultats pareils, c’est du pain béni pour tout le monde, non ?
Bien sûr, nous en sommes fiers. On mesure le travail accompli par le président Thierry Degorce et tout le staff depuis quatre ans. L’équipe franchit chaque année un nouveau palier, c’est pareil pour nous en coulisses. Le niveau d’exigence est le même dans les services administratifs, je crois que nos interlocuteurs s’en rendent compte. Nous sommes passés de cinq à treize salariés, avons formé cette grande famille en associant le basket masculin au handball féminin. La JDA est depuis plus de 100 ans dans le cœur des Dijonnais, son aura gagne peu à peu toute la région. Beaucoup d’amoureux du basket aiment notre état d’esprit, nous en sommes très flattés. Ici, il n’y a pas de stars, nous avons un coach reconnu, des joueurs comme Axel Julien ou David Holston, mais rien n’a changé chez eux.
« Quand le sportif est à ce point compétitif, c’est beaucoup plus facile d’entrer en contact avec des interlocuteurs de toute nature. »
L’attitude des partenaires, elle aussi, a forcément évolué…
Quand le sportif est à ce point compétitif, c’est beaucoup plus facile d’entrer en contact avec des interlocuteurs de toute nature. Les partenaires ont tout intérêt à associer leur image à une équipe qui gagne, et surtout qui garde intactes ses valeurs. Les fondations sont là, les finances sont saines, et c’est agréable cultiver cette image de poil à gratter de Jeep Elite.
Dans ce contexte, comment conquérir de nouveaux horizons commerciaux ?
Notre budget est le 11e du championnat. Il est deux fois inférieur à celui de l’Asvel, qui est tombé ici en ouverture du championnat (81-74), ce qui commence à être une bonne habitude (sourires). Mais notre budget n’est pas extensible à l’infini, celui des entreprises non plus en ce moment. Alors il faut avoir des idées. On crée déjà beaucoup d’événements autour des équipes, des matchs et on est en train de développer d’autres choses, comme une offre de séminaires au palais des sports, de la formation aussi, et du « team building » pour permettre aux entreprises de se retrouver différemment. Cette offre peut être étoffée par des conférences faisant intervenir les membres de notre staff, car le sport et l’entreprise se rejoignent à bien des égards, à commencer par la recherche d’un résultat collectif, d’une attitude de performance.