Carole Ravera, l’ange gardien des TPE-PME et leurs salariés

Cette entrepreneuse dans l’âme a créé il y a plus d’un an Camcha, une solution de comité d’entreprise externalisé pour les TPE, PME et indépendants. 

Carole Ravera, créatrice de Camcha (du nom de Camille et Charlotte, ses deux filles) dont le logo n’est pas sans rappeler un emblème local… © Foxaep

Aujourd’hui, une personne en recherche d’emploi ne regarde pas uniquement le salaire proposé par son futur employeur. Il s’intéresse aussi à la qualité d’un éventuel comité d’entreprise. » Carole Ravera l’a bien compris, bon nombre de petites et moyennes structures n’offrent pas d’avantages économiques et culturels à leurs salariés. Compréhensible : le fameux CE (que l’on appelle désormais comité social et économique ou CSE) est obligatoire seulement les sociétés de plus de 50 salariés.

« Les collaborateurs des petites structures sont très souvent oubliés. La plupart du temps, les dirigeants pensent que les charges d’un CSE sont trop importantes », estime la fondatrice de Camcha (pour Camille et Charlotte, ses deux filles).

Originaire du Val de Saône, Carole s’est toujours sentie l’âme d’une entrepreneuse. Commerciale dans l’industrie puis conseillère en bien-être et cosmétique, la Côte-d’orienne a elle-même éprouvé la chose : « Quand je suis passée de salariée avec un bon CSE au statut d’entrepreneuse sans aucun avantage, je me suis dit qu’il y avait un vide à combler. » Présidente de l’association des Pépites du Val de Saône depuis deux ans, elle tend l’oreille aux besoins des commerçants et indépendants.

« Ce service de CSE externalisé permet aux petits entrepreneurs de proposer à leurs salariés des avantages culturels et économiques pour augmenter leur pouvoir d’achat. Camcha est un des leviers qui contribuent au bien-être au travail. » Le tout pour la somme de 7 euros par mois par salarié.

Chaque semaine, de nouvelles offres sont publiées sur le marketplace de Camcha.fr. À l’aise dans l’exercice, Carole négocie des réductions auprès de divers partenaires pour ses quelque 400 utilisateurs, principalement des entreprises locales. « Quelques clients sont à Paris, à Chalon ou en Haute-Saône. Le but est de se développer un peu plus loin que la Côte-d’Or. Pour cela, il faut négocier des offres partout en France. » La maman de Camcha compte donc agrandir sans plus tarder son équipe commerciale : deux temps pleins devraient s’ajouter aux deux alternants actuellement en poste. Chouette alors.