Lundi sort l’édition 2014 du guide Michelin. Guide plus si suprême tant les consommateurs aujourd’hui savent se démarquer des diktats… mais néanmoins scruté avec appréhension par les chefs. Car une étoile, ça compte, et ça se garde sinon… gare à la chute. Une dernière rasade de rumeurs avant la sortie ?
Par Gauthier Pajona
Dans l’attente du palmarès des étoilés et bibs hôtel 2014, supputons, supputons… Il semble tout d’abord que la couverture dudit guide… redevienne rigide, comme antan. Celle du 2013 – à oublier très vite- n’ayant même pas la tenue élégante de l’enrobage de « Bourgogne-magazine » !
Justement, restons-y en Bourgogne. Il se murmure que la mythique maison Greuze tournusienne, sous la férule professionnelle de Yohann Chapuis… pourrait recouvrer les deux étoiles, initialement décrochées en 1978 par son illustre prédécesseur feu Jean Ducloux, par l’entremise du pâté croûte Alexandre Dumaine, et autre entrecôte poêlée. Qu’il me soit permis en la matière d’évoquer un souvenir personnel du siècle dernier : y faisant étape pour un déjeuner, je vis arriver lors de la commande de mon kir une bouteille de blanc sans étiquette, une élégante carafe de liqueur de cassis… le tout déposé à table, sur un napperon brodé ! Une autre époque assurément…
Pour les étoiles, nous supputerons toujours… du côté de Chenôve, avec la très vertueuse Auberge du Clos du Roy. Mais aussi du côté de Fuissé…
Réponse officielle lundi. Même si le palmarès Michelin n’a plus la solennité d’antan, cela demeure… un moment d’importance dans une année gourmande digne de son nom.Alors d’ici lundi, bon appétit et large soif… pour les vacanciers et les autres !