En rénovant totalement quatre de ses cinq suites, le Grand Hôtel La Cloche affirme son standing cinq étoiles. Le fleuron de l’hôtellerie dijonnaise veut plus que jamais faire passer de douces nuits à ses hôtes. Son directeur Antoine Muñoz a pour cela de la suite dans les idées.
Le Dijon hôtelier est en pleine effervescence. Longtemps sous-dimensionnée au regard de sa courbe touristique, la métropole est en train de rattraper son retard. Elle se donne les moyens de devenir une destination de tourisme d’affaires et de congrès. Plus de 4 500 chambres d’hôtel existeront dans les mois à venir.
En tant que cinq étoiles, le Grand Hôtel La Cloche a un positionnement à affirmer dans ce contexte. Avec cinq suites allant de 50 à 100 m2, son offre est déjà unique sur la métropole. Quatre d’entre elles viennent justement de faire l’objet d’une rénovation totale, la suite présidentielle Montrachet, refaite récemment, demeurant en l’état (lire encadré plus bas).
Au cinquième étage, point culminant de l’établissement, les travaux se sont déroulés de janvier à juin sous la conduite du maître d’œuvre Frédéric Grosjean. Architecte historique du groupe hôtelier piloté par la famille Jacquier, Studio ADN a fait ce qu’il sait faire de mieux entre design épuré, mobilier renouvelé, matériaux nobles (granit, noyer), douche hammam dans chaque suite… Il fait bon vivre sous les entrelacs des poutres centenaires. Arrivé fin 1998, Antoine Muñoz se souvient des suites aux couleurs bariolées et du motif chevaleresque des papiers peints. Une autre époque.
La culture de la suite
Au même titre que le futur pavillon extérieur, qui pourra bientôt accueillir toute sorte de réunions et séminaires, cette campagne de rénovation est hautement symbolique. Dans l’imaginaire collectif, la suite d’un hôtel appartient à un monde de rêverie. Cette chambre-appartement reflète l’excellence d’un accueil. « Les Américains qui voyagent ont cette culture de la suite », observe le directeur, avant de préciser que cet environnement a son fonctionnement propre, avec un ticket d’entrée variant entre 550 et 1 500 euros, une dizaine de jours loués par semaine tout au plus, pour des très courts séjours d’une à deux nuitées.
Ce qui, tout compte fait, n’est pas forcément le plus rentable dans la vie d’un hôtel cinq étoiles… mais constitue une vitrine exceptionnelle. La clientèle « suite » se montrera naturellement très sensible à la qualité de l’accueil, « mais ne sera pas aussi exigeante qu’on peut l’imaginer, en réalité ». Sur place, la gouvernante générale Camille Mougenot et son équipe veillent déjà à ce que tout soit parfaitement en ordre. Marylin Manson n’est plus là pour la mettre la pagaille après un concert…
Forger de grands souvenirs
Au Grand Hôtel La Cloche, comme pour toutes les chambres, ces appartements disposent naturellement du room-service 24h/24h. Ses occupants testeront bien souvent tous les espaces de vie de l’hôtel. Beaucoup sont par exemple ravis de profiter du caviste maison 20 by La Cloche. De philosopher autour d’un cigare dans le fumoir. De manger en terrasse dans la fraicheur d’un jardin au cœur de ville. De prendre du bon temps dans le spa, dont l’accès se fait directement par ascenseur depuis la suite présidentielle Montrachet…
Un hôtel se juge à sa capacité à créer de grands souvenirs. Les suites sont là pour cela. Il n’est pas rare de voir des couples de toute nationalité en lune de miel dijonnaise s’offrir le top du top de l’expérience cinq étoiles, pour le plaisir de vivre.
En arrivant dans sa belle suite, le couple trouvera toujours une carte de bienvenue, dont la griffe finale vient du directeur himself. « J’en signe tous les jours depuis vingt-cinq ans », sourit l’intéressé, bien conscient que l’hôtellerie n’a plus grand-chose à révolutionner mais que « les petites choses simples sont les plus appréciées ». C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées.
Visite guidée des suites de l’hôtel La Cloche
• Musigny et Chambertin se distinguent par leur mezzanine et leurs poutres apparentes. La Chambertin offre notamment un joli point de vue sur le Mont Afrique.
• La Romanée Conti est un duplex très bien équipé, avec une grande baignoire ronde et un lit king size 2x2m.
• La suite Clos Vougeot, sur 70 m2, offre une vue idéale sur la place Darcy, les toits et les clochers dijonnais. Elle est généralement celle de Jean Dujardin quand il passe une nuit à Dijon.
• La suite présidentielle Montrachet offre 100 m² de raffinement. Cet appartement traversant dispose d’un espace salon avec canapé-lit 2 places, d’une kitchenette, d’une cave à vins, d’une salle de douche et d’une salle de bain avec baignoire design. Elle bénéficie en outre d’un accès direct au spa par l’ascenseur. Vue sur le jardin du Grand Hôtel La Cloche et les toits dijonnais.
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