La nuit, Ari Girard devient Poltergeist. Le jeune Chalonnais, étoile montante de la musique électronique, est à l’affiche du traditionnel concert de rentrée, ce vendredi 25 août à Dijon.
Ari Girard est tombé dans la musique tout petit. À seulement 6 ans, il fait ses premiers pas au conservatoire de Chalon-sur-Saône et apprend le violon. « J’ai grandi dans l’univers classique. Puis, comme tout musicien, j’ai fait des découvertes, j’ai développé un bagage, une culture, une identité. » Pour Ari, c’est la rencontre avec la musique électro acoustique qui change la donne. « Il y a deux ans, au cœur du confinement, j’ai eu une sorte de déclic. » Cloitré chez lui, il explore les synthétiseurs, les machines à rythme. Il enchaine les essais, les morceaux. « Je me suis lancé dans ce projet et j’ai très vite voulu qu’il aboutisse sur scène. »
Paranormal musicality
C’est décidé, Ari devient Poltergeist. « Je me suis tourné rapidement vers une musique typée années 80, inspirée de l’électro anglaise et allemande. Pourquoi Poltergeist ? Justement parce que c’est un nom allemand, ça signifie esprit frappeur. Ça collait bien avec mon univers, d’autant plus que je suis aussi attiré par le paranormal. » Ce vendredi à 22h, Ari sera sur la scène de la place du Théâtre à Dijon. Il produira un set d’une heure, pour lequel il promet quelques nouveautés. « Ma musique évolue constamment. Je pense que ma formation classique me permet d’avoir une approche différente dans la construction des morceaux. » Habitué d’être dans la fosse du concert de rentrée, Ari est excité à l’idée de se retrouver de l’autre côté de la scène cette année. D’autant plus hâte que c’est ici, à Dijon, que Poltergeist a été repéré. « J’ai participé au tremplin dijonnais Novosonic, qui m’a énormément apporté. C’est le point de départ de tout, j’ai gagné, ça m’a mis le feu, un gros coup de motivation, et depuis je n’ai plus arrêté ». Alors forcément, Lalalib 2023 aura pour Ari un gout très particulier.
