DBM n°106 suit le fil du vin de Dijon à Beaune

Inauguration du siège de l’OIV à Dijon, 164e Vente des vins des Hospices de Beaune : les feuilles automnales de DBM sont placées sous le signe du vin. Profitez de votre magazine en ligne dès maintenant !

Un contenu identique, deux couvertures différentes entre Beaune et Dijon : DBM n°106 suit le fil du vin. ©Jean-Luc Petit

L’édito de DBM n°106
Par Alexis Cappellaro

La presse a fait le job. À moins de vivre dans une grotte (ou une cave), personne n’aura manqué l’inauguration du siège de l’OIV à Dijon, au sein de l’hôtel Bouchu d’Esterno magnifiquement rénové pour l’occasion. Un congrès mondial en a remis une couche dans la foulée. Pendant une semaine, près de 800 représentants des 50 États membres ont fait connaissance avec Dijon et, selon la formule consacrée, baissé les yeux sur la terre de nos Climats. 

Le « Parlement du vin » est donc ici et nulle part ailleurs. Bonne nouvelle. La capitale bourguignonne rayonne, au moment même où son vignoble reverdit et qu’elle souhaite faire naître une appellation identifiée avec une trentaine de vignerons engagés. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, personne ou presque n’avait entendu parler de cet ONU du vin. Le spectre du « machin » cher au général de Gaulle n’était pas loin. Normal après tout, sa mission n’est pas vraiment tournée vers le grand public. 

D’ailleurs, à 45 kilomètres de là, Beaune ne s’en émeut pas plus que ça. Il suffit de prendre la température sur place : la nouvelle semble glisser sur ses tuiles vernissées. La capitale des bourgognes, qui fêtera mi-novembre la 164e Vente de charité de son histoire, incarne le vin aux yeux du monde. En toute franchise, les petites rivalités qui animent nos deux cités ducales ne devraient donc pas bousculer plus que cela l’ordre des choses. 

Surtout, revenons aux bases. Sommes-nous sûrs que Dijonnais et Beaunois maîtrisent les subtilités d’un monde viticole qui, en Bourgogne plus qu’ailleurs, a le don de complexifier ses propres rouages ? Le vin aura-t-il toujours une place, en bonne et due forme s’entend, sur les cartes locales ? En parlera-t-on bien sur les terrasses et au moment du service ? De quoi mettre encore une fois la pédagogie locale au premier rang des préoccupations. Sur ce point, comptez sur nous, DBM fera le job.

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