Le Circuit Dijon-Prenois organise la transmission de son pilotage en douceur. Depuis le 1er janvier, Yannick Morizot a officiellement confié la présidence à Vincent Martin, le patron du groupe de travaux publics Roger Martin, tout en restant à la direction générale.
Après dix-sept années comme moteur emblématique du Circuit Dijon-Prenois, Yannick Morizot a choisi de céder la présidence du mythique tracé. Une transmission soigneusement étudiée, qui s’est dirigée naturellement vers Vincent Martin. Le patron du groupe familial Roger Martin ne dirige pas seulement un poids lourd régional des TP, ancré à Dijon depuis le XIXe siècle et appelé à grandir pour prendre les habits d’un major national.
À la ville, l’entrepreneur est aussi un gentleman driver revendiqué et cultive une relation forte avec le circuit dijonnais. Il fait partie des deux nouveaux actionnaires régionaux du circuit, raison de cette évolution dans la gouvernance. « Deux nouveaux actionnaires régionaux, choisis avec soin, intègrent la structure capitalistique dans le but de renforcer les valeurs fondamentales de l’entreprise et de garantir son ancrage local », tient à préciser le Circuit Dijon-Prenois dans un communiqué.
300 000 visiteurs par an
Avec quelque 300 000 visiteurs par an, le deuxième site le plus fréquenté de Côte-d’Or est aussi un puissant moteur économique, appelé à relever des challenges sur tous les fronts. « En hypothèse basse et dans des conditions normales, le circuit participe à l’économie locale à hauteur de 20 millions d’euros par an », ne manquait jamais de rappeler son président historique, toujours très attaché à sa mission territoriale.
Dans la même idée, le communiqué évoque la planification d’une « dynamique de modernisation et d’innovation. Ce changement stratégique vise à renforcer les ambitions du circuit, tant sur le plan sportif que sur les plans économique et environnemental ».
Bâtisseur du Dijon-Prenois nouveau, tourné vers l’événementiel sans renier sa nature sportive et patrimoniale, Yannick Morizot ne quitte pas la piste pour autant. Il garde ses actions dans la société et en devient le directeur général. « Ces 17 années à la tête du circuit ont été marquées par de nombreux défis et autant de succès, toujours guidés par la passion du sport automobile et l’amour de notre région, a-t-il fait savoir au moment de confier le flambeau. Je suis convaincu que cette transition permettra au circuit de continuer à prospérer et à s’adapter aux enjeux de demain. »