Votre nouveau numéro de DBM consacre sa une à l’événement du printemps en Bourgogne : le salon Prestige Auto Beaune, qui revient en mai encore plus survitaminé qu’un V12. À feuilleter (en intégralité !) côté passager ou à récupérer chez votre dépositaire habituel…

L’édito de DBM n°109
Par Alexis Cappellaro
« Les gens, ils lisent ton magazine en entier ? » L’air de rien, la grand-mère a l’art de poser les bonnes questions. Entre deux bouchées de ses crêpes (on ne se refait pas), je lui réponds. Franchement, ce serait trop beau. J’imagine que non. Ou en tout cas, pas d’une traite. Moi-même, j’arrête de feuilleter L’Équipe quand vient l’équitation.
DBM, c’est un magazine offert, qui se picore à son rythme, selon le contexte et ses sujets de prédilection. Et puis, sans vouloir se chercher des excuses, l’époque manque de temps, elle aime scroller. DijonBeaune.fr est là pour ça. Les belles histoires sur papier glacé, elles, récompensent les plus curieux. Alors, tant qu’à payer un imprimeur, on fait en sorte de récolter des belles histoires, de faire claquer de l’image, de proposer des titres qui accrochent le regard, et, n’ayons pas peur des mots, de puiser un peu de talent d’écriture caché on ne sait où pour susciter autre chose que l’envie de caler un meuble avec.
En plus, je ne sais pas vous, mais DBM a un effet collection sympathique, à conserver chez soi ou dans son établissement. Six numéros par an, cela laisse la place pour un peu de profondeur. Le lecteur peut poser les choses et y revenir. La grand-mère, qui épluche chaque recoin du Journal de la Haute-Marne avant de le porter à la voisine, ne voit pas trop où je veux en venir…
Il faudra que je lui apporte ce numéro. Il recueille, ma foi, quelques belles histoires : le parcours de Nathalie Koenders, maire de Dijon sans vraiment l’avoir imaginé ; la passion vrombissante de Prestige Auto Beaune qui embarque une famille de Semur-en-Auxois dans le Colorado ; le gratin du street-art mondial réuni à Beaune cette année grâce à La Karrière et l’Hôtel-Dieu, la vie de tous les jours dans un village comme Sainte-Marie-la-Blanche ; Alésia qui tresse des lauriers à César ; l’exposition itinérante Art in Situ qui ajoute du beau à une dizaine de lieux sur la Côte…
Franchement, il y a de quoi se régaler. En plus, lire un magazine, ça donne l’air intelligent. Avec un peu de chance, en cherchant bien au coin des pages, on apprend même deux ou trois choses. Alors, faites plaisir à la grand-mère, lisez tout ! Jusqu’au bout !