Juin dernier, les grilles de l’Hôtel de ville furent recouvertes par une douzaine de tableaux représentant des figures de la Paix. La démarche de Khobz, auteur de cette exposition sauvage très vite retirée, avait malgré tout séduit le maire de Dijon. Avec la bénédiction de la Ville, Khobz remet ça sur les lieux de son premier « crime », en rendant hommage à la Libération.
Il remet ça. Mais cette fois-ci, avec le plein accord des autorités locales, Alain Millot en tête. Après avoir installé de manière sauvage ses tableaux pacifistes sur les grilles de l’Hôtel de ville en juin dernier, l’artiste Khobz, alias Pascal Barrand, revient mais avec, cette fois-ci, dans le cadre officiel de la célébration de l’anniversaire de la Libération de Dijon.
Séduit par la démarche de celui qui pratique le street art, le maire de Dijon avait en effet reçu l’artiste le jour même de son exposition. Celle-ci fut retirée dès le lendemain, mais après des explications courtoises et un peu embarrassées tant le message de Vote Peace ne supposait pas la contestation. Mais la grande exposition du lendemain des portraits des climats sur la Place de la Libération et les imminentes commémorations de la BA102 avaient semble-t-il du mal à cohabiter avec les représentations de l’abbé Pierre, de mère Térésa ou encore de Mandela proposées par Khobz.
Peu importe, l’artiste a eu depuis connu les honneurs du magazine de la ville et s’est retrouvé invité dans le cadre de la programmation officielle du 70ème anniversaire de la Libération de Dijon. Pour la bonne cause, il a donc transformé (et sublimé à sa façon) des scènes de liesse et de victoire à jamais immortalisées dans la mémoire collective.
A lire aussi, prochainement dans Bourgogne Magazine (parution 18 septembre), un important dossier sur les traces de la Libération dans l’ensemble des villes de la région.
© photo DR