Les 6 et 7 novembre, l’École des Métiers Dijon Métropole est présente à la Foire de Dijon. Le centre de formation de Longvic espère susciter des vocations, notamment dans le service en salle.
Attentive, Lucile Darosey-Vigilant observe les élèves. Lundi 6 novembre, c’était la journée de la pâtisserie à la Foire de Dijon. La pâtissière du Relais Bernard Loiseau de Saulieu était la marraine de ce moment confié aux élèves de l’École de Métiers Dijon Métropole. En ce début de semaine, l’établissement a deux journées sur la foire pour présenter ses formations, et susciter des vocations.
Pénurie de jeunes en salle
« Après la pâtisserie, les filières de la cuisine et du service seront mis en avant ce mardi », rapporte Delphine Kervarec, chargée de communication de l’EDM. Le centre de formation de Longvic s’est associé aux lycées dijonnais du Castel et de Saint-Bénigne pour cette journée. « Le service en salle est une filière qui peine à recruter des jeunes. Aujourd’hui, ce sont des métiers en tension, et il y a une nécessité de rajeunir les équipes. »
En cuisine comme en pâtisserie, le recrutement est plus simple. « L’engouement est notamment porté par la télévision, mais pas que. En pâtisserie, devant la forte demande, nous avons dû créer à la rentrée dernière une seconde classe de mention complémentaire pour pouvoir accueillir tous les élèves. Nous sommes désormais quatre formateurs pour pouvoir les accueillir », explique Laurent Colin, professeur de pâtisserie à l’École des Métiers.
Bientôt une mention sommelier-caviste à l’EDM
Aujourd’hui, l’EDM compte 1 400 apprentis répartis dans six filières, dont les métiers de bouche (pâtissiers, boulangers, bouchers, charcutiers) et l’hôtellerie-restauration (cuisine, service). L’établissement est en plein développement et espère atteindre la barre des 2 000 apprentis dans quelques années. Pour cela, le centre de formation multiplie les ouvertures de formation et adapte ses locaux. À la rentrée 2024, une mention sommelier-caviste devrait voir le jour. « Nous ouvrirons aussi en septembre prochain une mention Desserts de Restauration, parce qu’il y a une réelle demande », confie Laurent Colin. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous mardi 7 novembre à la Foire de Dijon (programme sur foirededijon.fr).
Lucile Darosey-Vigilant, pâtissière au Relais Bernard Loiseau à Saulieu.
« Ce qui me réjouit, c’est de voir de plus en plus de filles dans les métiers de la pâtisserie, même dans les brigades de nos restaurants. Ce sont des métiers en recherche permanente de personnels. La pâtisserie est portée ces dernières années par les émissions de télé. Mais ce n’est pas toujours très positif en termes d’image, parce qu’on ne voit pas toujours la difficulté du métier. C’est plus facile de trouver des pâtissiers en boutique que dans la restauration, parce que les contraintes y sont plus importantes. Par exemple, nous sommes à la recherche d’apprentis pour développer la partie chocolat du groupe Bernard Loiseau. J’ai juste envie de dire aux jeunes : osez ! »