Fermera ou ne fermera pas? Après l’annonce de sa fermeture (voir notre article) le feuilleton se poursuit. On saura ce soir si l’aéroport de Dijon peut ou non poursuivre ses activités, la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Côte-d’Or ayant proposé d’en assurer la gouvernance jusqu’au 1er septembre prochain. Une réponse attendue par beaucoup dont une vingtaine de salariés…
L’aéroport de Dijon-Bourgogne pourrait bénéficier d’un sursis de trois mois après la proposition de la CCI d’en assurer la gouvernance jusqu’au 1er septembre « sous condition financière », c’est ce que révèle l’Agence France Presse dans un communiqué. Des conditions qui devraient justement être précisées ce lundi en préfecture. Dans le plan de vol, la décision annoncée ce 12 mai par le conseil Régional de Bourgogne considérée comme « inacceptable en terme de délai » a expliqué un porte parole de la CCI qui refuse « d’y aller seule » et qui précise que « l’idée de ce sursis est de gérer correctement les choses pour les salariés et les prestataires qui travaillent pour l’aéroport ». Michel Neugnot, premier vice-président du conseil régional avait précisé que la région souhaitait maintenir une activité d’aviation d’affaires en créant avec les collectivités une structure de type syndicat mixte. Après un premier sursis d’un an fin mai 2013, l’aéroport Dijon-Bourgogne pourrait donc bien obtenir ce soir un nouveau délai.
Cela rassurera t-il les agences de voyage et les éventuels usagers? Pas sûr que les nombreux retournements de situation, les incertitudes sur le projet, et les annonces sans entente préalable changent grand chose à l’avenir de l’aéroport, d’autant que François Patriat s’est exprimé pour un aéroport à Dole-Tavaux. Ce signe avant-coureur du rapprochement des régions souhaité par le gouvernement risque de précipiter un peu plus le débat qui s’engage autour de la réforme territoriale.