Alain Suguenot candidat à la mairie de Beaune pour 2026

Lundi 6 janvier 2025, à l’occasion des traditionnels vœux de début d’année, Alain Suguenot a annoncé sa candidature pour les élections municipales de 2026 « pour un mandat réduit ».

Alain Suguenot est maire de Beaune depuis 1995. © Jean-Luc Petit / DBM

Il l’avait sous-entendu dans les colonnes du 100e numéro de DBM, en novembre 2023 : Alain Suguenot briguera bel et bien un sixième mandat à la mairie de Beaune en 2026. L’édile de la deuxième ville de Côte-d’Or a officialisé sa candidature, ce lundi 6 janvier 2025, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux : « Dans un peu plus d’un an (ndlr, en mars 2026), je solliciterai vos suffrages pour continuer l’aventure pour un mandat réduit à la terminaison des grands projets en cours. » Et ils sont nombreux : réhabilitation du stade nautique, construction d’un nouvel hôpital, création de 1 100 logements sur trois ans, construction de halles événementielle et œnotouristique, création d’un pôle scolaire dans le quartier Blanches-Fleurs, développement des pistes cyclables…

En cas de réélection, l’ancien député (2002-2017) et son équipe auront du pain sur la planche. Mais avant cela, Alain Suguenot doit terminer son cinquième mandat malgré un contexte politique national très tendu. Le maire de Beaune a profité de ce moment d’échange avec ses administrés pour rappeler à quel point « les communes sont les premières victimes du vide ministériel ».

Pas de quoi chambouler ses ambitions pour la commune qu’il dirige depuis 30 ans. « 2025 s’annonce exigeante, mais notre ville et notre agglomération, fortes de leurs engagements et de leurs avancées, notamment dans le domaine économique, portent l’espoir d’un avenir ambitieux, solidaire, où chaque succès sera partagé par tous. C’est l’occasion, une nouvelle fois, de souhaiter une bonne année, malgré les difficultés, à notre monde associatif, à nos entreprises, à celles et ceux qui, au quotidien, font « marcher la machine ». C’est l’occasion aussi, en cette période de fêtes, de rappeler encore que trop de personnes restent au bord du chemin et que notre devoir est donc de les accompagner, tout comme nos aînés. »