Le spécialiste des micro-citadines prend ses marques à Dijon en mode full électrique. Cela se passe dans la concession Mercedes-Benz Étoile 21. Luca Tudisco en est le jeune et nouveau visage. Rencontre avec un conseiller commercial sur la bonne voie. Very smart !
Qui sait seulement que le « m » de Smart, à l’origine, est celui de Mercedes ? Le spécialiste allemand des micro-citadines est né dans sa configuration actuelle en 1994, sous l’impulsion du groupe horloger suisse Swatch et de Mercedes-Benz. « Swatch Mercedes Art », contracté en Smart, illustre habilement l’intelligence et le caractère sympathique de cette voiture du XXIe siècle. Des années plus tard, « la citadine qui vous veut du bien » a fait évoluer sa gamme vers le tout électrique.
La marque a bien des raisons d’exister au cœur d’une métropole comme Dijon. C’est le sens de l’histoire : à l’horizon 2025, cela vient d’être entériné, toutes les agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants devront comprendre une ZFE (zone à faibles émissions). Les modalités restent à définir, mais pas besoin de savoir lire dans le marc de Bourgogne pour sentir que les motorisations électrique, hybride ou à hydrogène ont un boulevard devant eux. Surtout dans les centres-villes, où la voiture devra être de plus en plus exemplaire.
Luca, visage Smart Dijon
Luca Tudisco est bien d’accord avec tout ça. Installé dans la concession Mercedes Étoile 21 de Dijon Sud, rue Paul Langevin, le jeune homme est le nouveau visage Smart du groupe Chopard. Son parcours est inspirant. Originaire d’Ourroux-sur-Saône, ce petit gars du 71 a fait ses classes chez Mercedes Chalon, trois ans durant, entre BTS en alternance puis GNFA de Lyon, l’école pour « être un bon conseiller commercial ». En septembre, il a connu la transition entre le groupe Jean-Claude Bernard et Chopard. Cette réorganisation a finalement provoqué son arrivée ici au mois de mai. « Édouard Mion était mon directeur à Chalon, puis il a pris la responsabilité d’Étoile 21 et le maillage s’est fait ainsi. Je voulais vraiment rester dans le groupe Chopard, une belle entreprise dont les valeurs me correspondent bien », explique sans se forcer l’intéressé.
« Nous étions déjà réparateurs agréé Smart, mais il nous fallait établir un point de relation client, une connexion plus assumée. Dijon a été choisi pour sa situation centrale sur la zone Centre-Est », détaille son directeur commercial Mathieu Pernet, qui compte sur la capacité d’animation de Luca. Sous sa responsabilité, le jeune conseiller assume un large périmètre comprenant les concessions de Belfort, Besançon, Chalon, Vesoul, Lons-le-Saunier… Autrement dit, un client veut une Smart dans ces villes ? Il est l’interlocuteur tout désigné.
« Les planètes sont alignées pour monter en puissance, nous avons des idées pour créer l’événement dès la rentrée… La marque a une belle carte à jouer sur la région, à condition d’être authentiques et malins. »
À 22 ans, Luca a la maturité de ceux qui ont été confrontés tôt au vrai monde du travail. Il est aussi d’une génération rescapée de justesse, pour avoir passé les derniers moments de son apprentissage « en distanciel », avec les fragilités que cela peut engendrer, en mode crise sanitaire et concession ouvertes sur rendez-vous uniquement. Sa pugnacité l’a propulsé ici, installé dans son appartement tranquille à Chenôve, à quelques tours de roue du travail. « J’y suis bien, c’est une opportunité à saisir, la concession est belle et l’équipe est super, du commercial à l’atelier. »
Une carte à jouer
À la base, Luca ne cache pas être un passionné de la marque à l’étoile. Il ne se l’explique pas, c’est arrivé comme ça. « J’ai même réussi à convaincre mes parents de changer pour Mercedes », s’amuse le jeune professionnel, qui sait donc mobiliser une panoplie d’arguments y compris pour la marque cousine.
L’environnement Smart, c’est autre chose. Il séduit par son caractère pratique. Dans la concession dijonnaise, Luca évolue en pleine autonomie dans un espace spécialement aménagé. Deux modèles sont exposés : une Smart 2 places classique, une autre 4 places. « Ce sont des voitures tous-profils, qui vont aussi bien au jeune conducteur dont les parents sont rassurés par le gabarit, qu’aux usagers plus âgés et exclusivement urbains. Facile à garer, facile à conduire, et elle a du punch ! » Le mode électrique a en effet du couple, il délivre instantanément sa puissance sans à-coups et, à condition de trouver des bornes près de chez soi (c’est un vrai sujet), assume quelque 130 km d’autonomie.
Dans une période estivale traditionnellement calme, Luca a entamé le travail de fond. Assumer quelques rendez-vous, continuer à se former, prospecter quotidiennement sur la base d’un important fichier clients, se présenter poliment, être en relation avec l’après-vente, répondre aux questions d’un journaliste (coucou c’est nous !), c’est le passage obligé pour se faire connaître. « Un profil jeune et frais comme celui de Luca est toujours intéressant dans une équipe, apprécie son responsable Mathieu. Les planètes sont alignées pour monter en puissance, nous avons des idées pour créer l’événement dès la rentrée… La marque a une belle carte à jouer sur la région, à condition d’être authentiques et malins. » Autant la jouer smart, cela va de soi.