Business : notre Top 10 des raisons d’investir à Dijon

Dijon Bourgogne Invest, l’agence de développement économique de la métropole, travaille à « remettre Dijon sur la carte mentale des investisseurs ». Elle déploie au moins 10 arguments pour cela.

On vous donne 10 raisons d’investir à Dijon. © Michel Joly

1️⃣ Une localisation idéale

À 1h35 de Paris en train via 14 liaisons quotidiennes, au cœur d’un triangle autoroutier Paris-Strasbourg-Lyon, à proximité de l’Allemagne et de la Suisse… La métropole dijonnaise est tout simplement bien placée. Dijon Bourgogne Invest capitalise sur cette vocation naturelle de barycentre du quart nord-est. Dernier exemple marquant : le groupe allemand Heller et sa filiale française ont quitté la région parisienne pour se rapprocher du Rhin. Soit un potentiel de 25 emplois sur Valmy. Son dirigeant Yann Ponsard, dijonnais d’origine, a posé la question a ses salariés, pour qui Dijon cochait toutes les cases : plus de centralité, meilleure vitrine, cadre de vie.

2️⃣ Du foncier disponible

Les porteurs de projets industriels désireux de construire vont rarement au-delà de cette question fondamentale. Dijon Métropole en compterait 100 hectares à court et moyen termes, essentiellement sur des programmes publics (Parc de Beauregard, Ecoparc Dijon Bourgogne, Ecopôle Valmy, technopôle Agronov). Soit déjà de beaux terrains de jeu.

3️⃣ Une métropole « business friendly » 

Avoir le terrain est une chose, encore faut-il une volonté politique. Dans le vaste monde du business, Dijon a longtemps eu l’image d’une ville sympathique, avec un art de vivre qui lui colle un peu trop à l’assiette. Les temps changent. La politique volontariste de développement économique portée par la Métropole, et l’existence même de DBI, « replacent Dijon sur la carte mentale des investisseurs, selon la formule de son directeur Stéphane Bossavit (en photo ci-dessous, au Mipim 2024 de Cannes, avec François Rebsamen, président de la métropole et du CNER, la fédération nationale des agences de développement économique). Après avoir digéré ses grandes transformations urbaines, en termes d’équipements et de mobilité, la métropole ouvre un cycle de consolidation économique territoriale, qui va de pair avec des transformations digitale, environnementale et industrielle ».

©  Dijon Bourgogne Invest

4️⃣ Un vivier de compétences

Les ressources sur place font partie des facteurs décisifs. Comment s’organise la logistique territoriale ? Y’a-t-il des centres de recherche ? Des talents à recruter sur place ? Des services complémentaires ? DBI constate clairement « la montée de l’enjeu de la compétence ». Avec quelque 40 000 étudiants, une vingtaine d’organismes d’enseignement supérieur et une trentaine de laboratoires de très haut niveau parfois méconnus du grand public comme le CIAD, spécialiste national de l’intelligence artificielle, la capitale bourguignonne est bien pourvue. DBI a d’ailleurs accompagné le groupe privé Galileo Global Education, qui arrivera fin 2024 avec deux écoles et 200 étudiants à former aux métiers du commerce et du management.

Le camps de l’Université de Bourgogne à Dijon. © Eric Paul / UB

5️⃣ Un esprit de connexion

Il ne suffit pas d’être 100 % fibré pour être connecté. Comparée à Paris ou Lyon, c’est un fait, notre métropole est petite. D’un autre côté, cette taille et l’énergie qui circule à l’intérieur autorisent une souplesse assez peu commune. La loi du « tout le monde se connait » se vérifie. L’équipe de DBI peut ainsi, en l’espace d’une journée, organiser des rencontres entre un prospect et plusieurs acteurs locaux. « La qualité collaborative est un outil très puissant ici, confirme Stéphane Bossavit. DBI s’inscrit dans cette logique de synergie, fête les nouvelles implantations, communique sur leur arrivée et leur développement, les introduit dans les différents réseaux… »

6️⃣ Une agence aux petits soins

Le bras armé économique de Dijon Métropole a fait le choix d’un large spectre d’accompagnement. Capter des dossiers n’est qu’une petite partie du savoir-faire d’Emmanuel Bughin (ci-dessous, à gauche) et Enzo Ladisa (ci-dessous, à droite), les précieux chargés d’affaires de DBI. « Face à la grande hétérogénéité des projets, il faut d’abord être réactifs et faire preuve d’agilité. Le monde de l’entreprise nous dicte le planning, avec son échelle de temps, ses contraintes, les grandes mutations à prévoir… », explique le binôme. Pour une jeune agence, les résultats sont franchement satisfaisants : en 2023, 15 projets d’implantation représentant 300 emplois à trois ans. 

7️⃣ Une qualité de vie exceptionnelle

La capitale régionale compte 263 000 habitants et une aire d’attractivité de 400 000 personnes. Son cœur préservé, sa richesse patrimoniale, la qualité de ses équipements (Opéra, théâtre, musées, Zénith, piscine olympique…) et ses petits plaisirs alentours la placent régulièrement sur le podium des villes douces à vivre. Stéphane, Enzo et Emmanuel, eux-mêmes « produits d’importation » conquis par Dijon, ont un regard bien précis sur le sujet. « C’est une ville qui sait se faire aimer, ce récit collectif contribue à l’envie d’y implanter son entreprise et donc d’y vivre. » DBI l’a bien compris et accompagne intimement l’entreprise et ses acteurs, jusqu’à la recherche de logement.

© Destination Dijon

8️⃣ L’envie de soigner ses pépites 

Aménager un territoire économique, c’est aussi valoriser l’existant et anticiper ses besoins de croissance. La métropole dijonnaise surveille donc sa dynamique locale. Aucun complexe à avoir. « L’exemple d’Eurogerm prouve que dans un territoire et avec des ressources comme les nôtres, nous pouvons créer et garder un champion mondial », estime DBI. Autre exemple de réussite 100 % locale : Filab et son dirigeant Jérôme Goux, qui comptent aujourd’hui 150 collaborateurs spécialisés dans l’analyse chimique, en lien avec le tissu universitaire pour ses programmes de recherche. L’entreprise s’est agrandie et, au lieu de partir, a pu construire à Mazen-Sully. 

Avec sa nouvelle société d’économie mixte patrimoniale (nom de code : SEMPAT), la Métropole se dote d’une arme supplémentaire pour son accueil des entreprises et tout ce qui touche à l’acquisition, la gestion, la construction et la réhabilitation d’immobilier professionnel. Sur le campus universitaire, elle prévoit d’ores et déjà le lancement d’un « site totem du numérique », Technov, un tiers lieu d’innovation numérique accessible aux écoles, start-up et grandes entreprises.

9️⃣ Une pionnière européenne du « bas carbone »

Première smart-city française, très impliquée dans le programme « 100 villes climatiquement neutres et intelligentes d’ici 2030 », Dijon est une ville verte et intelligente. Ce qui constitue, au-delà des jolis mots, un levier économique encore insoupçonné. « La préservation face au risque écologique, auquel la région Bourgogne-Franche-Comté est moins exposée que certaines régions littorales, est aussi un enjeu d’attractivité de long terme », prédit Stéphane Bossavit, évoquant également la notion de « dérisquage de l’investissement » : « L’implantation d’entreprises dans un milieu se fait sur du temps long, avec des programmes importants, financés sur 20 ou 30 ans. Il ne serait pas impossible qu’à l’avenir, les taux de financements soient indexés sur ce niveau de risque. » La métropole dijonnaise s’apparente donc à une « safe place » qui s’ignore encore.

La construction « bas carbone » a aussi de beaux jours devant elle. Ses acteurs locaux, les Seturec, Géotec, Vincent Martin et autres Guitton, constituent un noyau de bâtisseurs très intéressant. Dijon Métropole serait ainsi un formidable terrain pour la très prometteuse « construction hors-site ». Cette technique d’avenir permet, en gros, de modéliser un bâtiment, de pré-assembler ses éléments en usine, à l’abri de toute contrainte météo, souvent sur la base d’éco-matériaux biosourcés, avant de l’acheminer sur le chantier pour l’assemblage final. Le nouveau siège d’Ymag, dans le quartier de la Toison d’Or, fin 2022, en est un excellent exemple.

© Patriarche Augmented Architecture

🔟 Une stratégie de « spécialisation sectorielle » 

La métropole regroupe des champions toutes catégories : agro-alimentaire, agro-écologie, robotique, pharmaco-imagerie… Tout l’enjeu est maintenant d’organiser des clusters d’excellence, où chaque endroit revendiquerait une famille de compétences. On appelle ça la « spécialisation sectorielle », qui représente déjà un immense avantage en terme de visibilité. Le premier fut, au début des années 2010, le pôle d’innovation agricole Agronov, à Bretenière. À l’horizon 2026, son cousin le bâtiment « Sully Santenov » (modélisation du projet Campus #2 ci-dessus) sera la vitrine régionale du technopôle et des industries de la santé, à côté du campus métropolitain. Soit un potentiel de 4 000 emplois, 100 entreprises et plus d’1 milliard d’euros de volume d’affaires. Cela vaut le coup de s’organiser ! « Toutes les grandes métropoles ont spécialisé leur économie. L’autre intérêt réside dans l’interconnexion, qui encourage la collaboration. Sur un plan stratégique, cette spécialisation rend visible et lisible l’existant et permet de se projeter par thématiques et par zone géographique. »

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