Le 8 décembre dernier, il était l’invité du CFA La Noue pour une master class inoubliable. Le chef de la maison Lameloise a orchestré un repas trois étoiles au nom de la gastronomie et de l’apprentissage. Retour en images.
Par Dominique Bruillot
Pour Dijon-Beaune Mag n°63
Photos : Christophe Remondière
L’apprentissage et l’excellence se marient à merveille. Depuis qu’il organise ses master class, le CFA La Noue en apporte l’éclatante démonstration dans son restaurant d’application qui, pour la circonstance fait toujours le plein.
La recette est celle du bon sens. Tu veux être cuisinier, pâtissier, chef de rang ou maître d’hôtel ? Pas de problème, on t’apporte le meilleur, on te laisse entre les mains d’un cador de la profession, durant quelques rendez-vous et une grosse journée de travail, le tout dans les conditions réelles d’un service de haut niveau.
À ce jeu-là, fidèle à son image, Eric Pras s’est montré le plus fort. En décembre dernier, le triplement étoilé de la maison Lameloise, accompagné de son second, aidé aussi par le président des sommeliers de Bourgogne Philippe Meyroux, a pris en charge sa master class dès les premières heures du matin et jusqu’au ban bourguignon qui, en fin de soirée, récompensa le show de ses protégés.
MASTER CLASS 5 « CFA LA NOUE » par TV-NET
« Goûter l’excellence »
Pour ces jeunes, une vingtaine au total, pourtant tous en alternance dans de jolies maisons de la région, l’opération aura été une nouvelle fois exaltante. « Il faut mettre nos apprentis en situation de goûter l’excellence » résume Alain Tomczak, directeur de l’établissement. Le menu et les préparatifs de cette soirée mémorable sont aussi à découvrir sur TV Net et qui, fidèlement et avec succès, accompagne le CFA dans cette expérience renouvelée. La vidéo passionnante (voir ci-dessus) produite sur la master class du 8 décembre affiche déjà près de 50 000 vues !
Sur ce point, autant nous sommes parfois un peu perplexes en présence de la frénésie audiovisuelle qui s’est emparée de la cuisine depuis plusieurs années, autant ce regard porté sur le travail de l’apprenti, sorte de « making of » d’un grand repas annoncé, a de quoi rassurer. Il consacre le travail bien fait et l’humilité, deux valeurs portées par l’apprentissage.