Inspiré par sa compagne Virginie Couperie-Eiffel, descendante du grand ingénieur, l’acteur Charles Berling est passé derrière la caméra pour en faire un film. Sur les traces de Gustave Eiffel est un témoignage amoureux qui se regarde avec plaisir.
Figurant une manière d’oiseau prenant son envol, Le Rêve ailé de Robert Rigot, quai Rolin à Dijon, symbolise le lien qui unit le plus célèbre des ingénieurs à sa ville natale. La statue pointe vers le lieu de la naissance du génie, près du canal de Bourgogne, vers une maison qui n’existe plus. Haute de huit mètres, longue du double, l’oeuvre livre l’acte de naissance de son inspirateur : « A Gustave Eiffel, Dijon 1832 – Paris 1923, son premier regard d’enfant s’ouvrit sur ce port. »
La municipalité dijonnaise et les membres de l’association des Amis de Gustave Eiffel seront les acteurs de premier plan de la cérémonie qui célébrera le quatre-vingt dixième anniversaire de la disparition de l’enfant chéri de la capitale bourguignonne. C’est grâce à Xavier Larnaudie-Eiffel que l’association regroupant en majorité des descendants de l’ingénieur a vu le jour en 1995. Sa mission première: promouvoir la mémoire et l’œuvre de Gustave Eiffel, mais surtout défendre son image et son patronyme contre les utilisations abusives dont ils pourraient faire l’objet. En la matière, on le sait bien, il n’y a pas de tour imprenable. L’association peut aussi se reposer aussi sur l’activisme de l’un de ses membres, Virginie Couperie-Eiffel, la compagne de l’acteur Charles Berling.
Cavalière émérite (elle fut championne de France de concours de saut d’obstacles (CSO) en 2005), éleveuse de cracks et consultante pour le cinéma (dont l’excellent Jappeloup de et avec Guillaume Canet), elle a co-écrit avec son compagnon, en 2009, un film hommage. Sur les traces de Gustave Eiffel, première réalisation de Berling, a été présenté avec succès dans plusieurs festivals et expositions.
A voir : le film est disponible sur les sites marchands et en streaming sur les sites de téléchargement.