La Nuits des chercheurs est celle de tous les possibles. Guider les malvoyants avec les sons, combattre la maladie de Parkinson, protéger les vignes, mieux connaître les végétaux: autant de sujets traités par de jeunes scientifiques qui, vendredi, ont accueilli près de 3000 visiteurs. L’expérimentation était au cœur de cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science 2014. Retour en images sur ces terrains, de paillasse en paillasse.
Texte et photos: Clément Bonvalot
Séance de Speedsearching dans la grande salle de l’Atheneum. Un chercheur par table, un objet, et 8 minutes pour en apprendre le maximum sur sujets variés comme la physique ou l’économie et hop… au suivant!
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Mieux voir grâce au son: assis sur une chaise ou debout et les yeux bandés, le cobaye de cette expérimentation encore au stade “prototype” pousse à son paroxysme sa capacité de représentation du son dans l’espace. Derrière le côté ludique de l’exercice, il y a la volonté, à terme, d’accompagner les malvoyants.
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L’heure des expériences participatives au sein du bâtiment AAFE de l’Université de Dijon. Ici on expérimente la prise de décision au travers de différents ateliers comme celui du goût (photo) ou d’autres, comme celui de dessin pour les enfants. De nombreux visiteurs se sont pris à ce jeu qui tente de créer une réflexion autour des choix opérés par l’être humain. Une découverte de soi et des autres.
L’atelier sur la maladie de Parkinson. Deux chercheurs étaient dans les locaux de la Maison des sciences de l’homme pour présenter le fruit de leurs recherches sur cette maladie dégénérative, malheureusement de plus en plus courante dans la société.
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L’expérimentation des vignes: un atelier qui présente les mille et une merveilles proposées par la base de données Vintage. A partir de ces relevés climatiques, les scientifiques promettent aux vignerons de connaitre par exemple les taux de sucrosité du vin et les niveaux de précipitations selon la géographie des vignes. Pinot et chardonnay ont leurs anges gardiens de demain.
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En 2012, l’Université de Bourgogne s’est dotée d’une plateforme de phénotypage haut débit, pour mieux comprendre le comportements des végétaux. Les résultats de leurs travaux ont été présentés, tout comme cet étrange bac contenant un pied naissant de pois. L’exemplaire unique montré ici retournera demain parmi les milliers d’autres installés dans la plateforme.