Adieu veaux, vaches, moutons et autres animaux de la ferme géante parisienne. Hier, le Salon International de l’Agriculture millésime 2014 a fermé ses portes. La France entière s’est déplacée pour admirer les fleurons de son élevage et se souvenir que le lait, avant d’être pasteurisé et en brique recyclable, provient du pis d’une vache et que le steak, avant d’être sous plastique au rayon frais, nécessite des mois de travail de la part des éleveurs. Veaux, vaches, cochons, couvées, produits de bouche et autres gourmandises… de belles images qui ne doivent pas pour autant faire oublier les combats du monde agricole, tiraillé entre la tentation du tout-progrès – au risque de jouer les professeurs foldingues avec le vivant – et le radicalisme du bio, sans oublier les contraintes imposées par la Politique Agricole Commune (la célèbre PAC) au nom de l’égalité entre les états de l’Union européenne et la sauvegarde de la diversité des terroirs. Une journée 100% Côte-d’Or a justement permis aux visiteurs d’apprécier la richesse des productions de ce département que l’on qualifie à juste titre de « Petite France agricole » en raison de l’éventai agricole qu’il représente, tant sur le plan de l’élevage que des produits de bouche – plusieurs côte-d’oriens se sont d’ailleurs distingués lors du Concours général agricole.