Le cuisinier côte-d’orien Guillaume Royer a participé à la saison 14 de Top Chef. Dans un épisode diffusé en avril, le MOF bourguignon affronte un candidat dans une « Battle » épique. En attendant, le chef nous fait saliver avec ses anecdotes de coulisse. Action !
« Ah oui, il est super sympa Phiphi. Il est top ! » Guillaume Royer garde un excellent souvenir de son tournage avec l’équipe de Top Chef, et notamment du célèbre chef-animateur Philippe Etchebest. L’ancien étoilé de l’Abbaye de la Bussière, qui court aujourd’hui entre les fourneaux de l’Auberge de Guillaume à Vandenesse-en-Auxois et des Griottes à Gevrey-Chambertin, fait partie du casting de la saison 14 de Top Chef. Dans un épisode qui sera diffusé en avril, l’ambassadeur de la marque Savoir-faire 100% Côte-d’Or participe à une « Battle » opposant les candidats à des MOF. Le concept est simple (enfin, pas tant que ça) : réaliser une recette dans un temps imparti sur un thème mystère…
Des retrouvailles entre MOF
Le chef côte-d’orien a longtemps hésité avant de finalement se laisser tenter. « C’est un confrère vendéen qui m’a contacté pour me proposer le projet. Au début j’appréhendais vraiment, mais ce fut une belle expérience », confie le MOF 2015. Le tournage fut aussi l’occasion de retrouver des camarades de promo chez les Meilleurs ouvriers de France. Après les embrassades vient le temps d’aiguiser les couteaux et d’enfiler les tabliers. « Il fallait qu’on réalise une recette face aux candidats, et ce n’est pas si simple qu’on peut le croire. On ne connaît ni le lieu, ni le matériel, ni le thème. Sans compter l’adrénaline que procure la confrontation, parce que nous sommes des compétiteurs avant tout ! Il fallait faire honneur à notre statut aussi. »
« Nous aussi on peut monter à Paris et mettre en avant notre cuisine de terroir »
En avril, les restaurants côtes-d’oriens bénéficieront d’un joli coup de projecteurs grâce à Guillaume Royer. « C’est cela qui m’a motivé. Les audiences de Top Chef sont impressionnantes. C’était une belle occasion de montrer aussi que nous aussi, les chefs de Côte-d’Or et plus largement de Bourgogne, on peut monter à Paris et mettre en avant notre cuisine de terroir », souligne le chef qui n’est pas le seul représentant bourguignon cette saison. Après le deuxième épisode, le candidat bourguignon Gaston Savina est toujours dans la compétition.
Une belle vitrine pour le titre de MOF. « C’est le GIGN de la cuisine, l’élite ! Il faut l’avoir vécu pour comprendre la difficulté. On s’entraine des années, et le jour J il y a ce coup de couteau, cette minute de cuisson qui peut faire tout basculer. Il faut de la rigueur, de la sagesse. » C’est sous le chapiteau d’un cirque que Guillaume Royer a retrouvé l’équipe de l’émission, comme le laisse penser une photo aux côtés de l’animateur Stéphane Rotenberg postée sur ses réseaux sociaux (photo ci-dessus). « J’ai déjà participé à des tournages télé, mais là ça dépasse tout ce que j’ai pu voir. Je ne me rendais pas compte de l’exigence que demande ce genre de programmes. Les coupures, les nombreuses prises, prendre la pose, le maquillage, les interviews, les caméras partout… Il y a un côté magique, et un autre très impressionnant. » L’ambassadeur Savoir-faire 100% Côte-d’Or a-t-il fait honneur à son territoire et à son statut ? Réponse en avril sur M6…