De Dijon à Beaune, notre édition de rentrée passe en revue ces entreprises qui trouvent des solutions face aux enjeux de notre époque. Et fait jongler, en une, le duo de chefs étoilés Nicolas Isnard et David Le Comte.
Le duo de La Charme illustre cette nécessité d’adaptation dans le secteur CHR. © Jean-Luc Petit
Le monde change. Cette banalité de comptoir n’a jamais autant été vérifiée. Dans ce numéro de rentrée, votre magazine en apporte la preuve à chaque coin de page. À la « une », déjà, les chefs étoilés Nicolas Isnard et David Le Comte semblent jouer avec les cochons-tirelires, donc avec l’argent. Pas tout à fait : ils s’adaptent, comme tout le monde. Pour mieux gérer leurs autres activités, plus rentables en été, ils font par exemple le choix de fermer la table gastronomique de Prenois durant plusieurs mois.
Ce qui leur permet, dans le contexte de l’incroyable crise de recrutement qui frappe actuellement le secteur CHR, de mieux protéger leurs deux bistrots et leur activité de traiteur, tout en apportant de la souplesse dans la gestion des ressources humaines.
Le sympathique duo n’est pas le seul à voir les choses autrement. À lire, par exemple, la fulgurante progression d’André le Groupe. En quelques années, ce cabinet d’expertise-comptable beaunois est devenu une ETI régionale à compétences multiples, offrant au chef d’entreprise des solutions à 360 degrés.
Regardez aussi la résilience du chocolatier Fabrice Gillotte. Un an après l’incendie qui a dévasté sa fabrique, il s’émerveille comme un enfant devant son nouvel outil révolutionnaire.
Puis il y a Le Cep, à Beaune, ce vénérable 5 étoiles qui fait de l’ayurvédique sa nouvelle destinée du bien-être. Allez voir aussi du côté de l’association Cap Nord dans l’agglomération dijonnaise. En novembre, une trentaine de métiers seront à découvrir grâce aux témoignages d’employés passionnés. Car la passion est encore de ce monde. Elle cloue le bec aux sceptiques et nous rassure un peu sur le genre humain. Allez, ça ira encore mieux demain.