Le début de l’hiver nous replonge dans une vague d’incertitudes. Pour autant, DBM fait le pari d’un millésime 2022 plein de ressources sur différents terrains. Son n°90 livre par exemple un inventaire assumé de 22 personnalités qui, chacune à sa manière, vont faire avancer notre territoire. La Saint-Vincent tournante de Puligny-Corpeau-Blagny est aussi au menu…
Faire la fête ou trinquer en Côte-d’Or sont des actes de plus en plus sensibles en cette fin d’année. 2022 sera-t-il in fine le millésime des retrouvailles et des embrassades ? Sur différents terrains, DBM n°90 est allé débusquer des motifs d’espoirs.
Ils sont nombreux à croire que le gouvernement raconte des carabistouilles, à penser que la spirale des contraintes sanitaires vient de la Chine et de ses laboratoires. Plus ou moins nombreux à imaginer que, sous les cocotiers, on est plus à l’abri du virus que dans une ferme morvandelle, que les obèses n’ont pas plus à craindre que les chétifs, que les vieux n’avaient qu’à rester chez eux pour laisser le champ libre aux jeunes… Face à cette cacophonie qui nous entoure depuis bientôt deux ans, tous ont plus ou moins capitulé, même les plus retors (ces inconscients !), qui pensent que se faire vacciner revient à baisser son slip devant la « dictature » française. Qu’ils aillent voir ailleurs ce qui se passe !
En Côte-d’Or, il est vrai, la fin de l’automne a été marquée par un cluster haut de gamme, dans la foulée du week-end de la vente des Hospices de Beaune, et notamment de la paulée de Meursault. On a vu du beau monde siroter le même verre, pour ne pas dire la même bouteille, que l’indomptable Beigbeder. Un petit vent de panique et de critiques s’est alors emparé des réseaux sociaux, pendant que le gouvernement, encore lui, tire à nouveau la sonnette d’alarme.
Ce numéro de DBM fait le pont au-dessus de 2021 et 2022. Volontairement, il fait abstraction de toutes les peurs qui n’éviteront pas le danger.
Alors, nous replongeons inévitablement dans une vague d’incertitudes. Les petits événements s’effacent les uns après les autres, comme une multitude de rivières de bonnes intentions qui alimentent le fleuve de la rédemption. Dans le même temps, la chasse aux vaccins reprend de plus belle, avec le sentiment général, peu importe les récalcitrants, que c’est bien là le seul moyen de se sortir de cette surréaliste situation.
Ce numéro de DBM fait le pont au-dessus de 2021 et 2022. Volontairement, il fait abstraction de toutes les peurs qui n’éviteront pas le danger. Il parle de ce qui va arriver, de cette Saint-Vincent qu’on nous promet merveilleuse. Il fait l’inventaire de ces 22 belles personnes qui vont faire le bonheur de notre territoire, grâce à leur engagement et à leur courage. Il fait le pari que le millésime 2022 sera le millésime des retrouvailles et des embrassades, des envies et des plaisirs, du bonheur d’exister tout simplement. C’est de ça dont nous avons besoin.