Avant son concert au Zénith de Dijon le 30 septembre, DBM a pris des nouvelles d’Yves Jamait… et n’a pas pu s’empêcher d’ajouter un peu de bleu à sa Une. Tout ça pour dévoiler une facette méconnue du chanteur dijonnais : il peint. Et plutôt bien.
L’édito du n°99
Pour son huitième album, Yves Jamait a sorti treize titres de sa casquette. À 61 ans, le chanteur dijonnais n’a pas besoin de forcer son esprit libertaire. Il évite naturellement ceux qui se croient sages et laisse à d’autres la psychologie de comptoir. Lui préfère explorer en musique ce genre humain « né sous un ciel accident ». Dans le même temps, l’artiste prend du recul sur sa propre condition car, tout compte fait, son passage sur terre ne changera pas la face du monde. Jamait n’est jamais qu’un homme de bonne volonté tentant d’approcher la planète de l’autre, dans toute sa complexité.
Dans son jardin du quartier Maladière ou le repli d’une cave (il cherche un local dans le coin !), l’homme n’a besoin que d’un pinceau, un peu de couleur et une toile pour être détendu. Certains font du yoga, Jamait peint. Il observe le monde à la manière des expressionnistes : « Faut que ça dérange, que ça émeuve. » Quelques animaux fantastiques, comme ce chien bleu sur fond de feu, la pochette de son album. Des portraits, beaucoup. Elisa, Suzie, Eliot, Samuel, Didier, Hubert, Yvon, Mario, Daniel… et tant d’autres.
DBM et DijonBeaune.fr partagent ce goût des autres. Notre magazine et son média en ligne s’intéressent aussi à tout ce qui est « nôtre », au sens du bien commun, entre Dijon, Beaune et partout ailleurs. Yves Jamait fait justement le lien entre les deux territoires, lui le gamin de Corcelles-les-Arts qui se produira, avec tous ses copains, au Zénith de Dijon le 30 septembre prochain. Pour chanter ses peintures.
Cette curiosité est notre carburant. Elle nous pousse par exemple à mieux connaitre Savigny-lès-Beaune. Ce bourg de 1300 âmes a conservé une ambiance à part, entre un extraordinaire château, une agréable vie de village et une appellation sur la pente ascendante. Faites-y un tour cet été. Vous tirerez toujours quelque chose de cet « esprit Savigny ». Ou bien, pour les fines bouches, partez à Tournus vivre l’expérience d’un repas étoilé au Greuze.
Yohann Chapuis sait créer de très grands moments. Le chef et sa jeune brigade prouvent que les métiers de la cuisine et du service sont synonymes non pas d’asservissement mais bien d’attention suprême à l’autre… quitte à rendre invisible son propre talent. Un peu d’humilité au creux de l’été, ça ne peut que faire du bien. On est tous l’autre de quelqu’un.
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