Ce vendredi 22 mars, Bernard Thévenet, double vainqueur du Tour de France, s’est glissé dans la peau d’un professeur de français en faisant la dictée aux élèves du collège Saint-François de Sales à Dijon.
Concentration et rigueur était de mise, ce vendredi 22 mars, pour les collégiens de l’établissement privé Saint-François de Sales à Dijon. 61 élèves de sixième ont planché sur une dictée originale sur le thème du Tour de France. D’ampleur nationale, cette action se déroule dans plusieurs établissements des villes-étapes de la compétition (voir ci-dessous). Pour lire le texte, c’est Bernard Thévenet, vainqueur à deux reprises du Tour de France (1975 et 1977) qui s’est prêté au jeu du maître d’école.
« Dijon me rappelle des bons souvenirs »
« Bonjour les jeunes ! », s’est ainsi exclamé le cycliste avant de présenter son palmarès et de débuter la dictée. Pour cet établissement dijonnais, le choix s’est porté sur un extrait d’un article de DijonBeaune.fr évoquant le passage du Tour de France en Côte-d’Or. Cette année, la compétition sillonnera le département du 4 au 6 juillet. « Le Tour de France restera trois jours en Côte-d’Or, c’est quand même exceptionnel ! Cette dictée symbolise l’approche de la compétition », a souligné Catherine Louis, vice-présidente du Département en charge de la jeunesse, du sport et de la culture.
« C’est aussi l’occasion pour les élèves de faire la connaissance d’un grand champion. » Le double vainqueur du Tour de France (1975 et 1977), n’a pas caché sa joie d’être dans la région. « Je suis très attaché à Dijon, déjà parce que j’ai de la famille et aussi parce que ça me rappelle de bons souvenirs. Notamment lors du Tour de France 1977 », rapporte l’ancien cycliste saône-et-loirien. Cette année-là, Bernard Thévenet avait remporté le contre-la-montre entre Plombières-lès-Dijon et le circuit de Dijon-Prenois. Une victoire qui lui avait permis de porter le maillot jaune jusqu’aux Champs-Élysées.
Un accès aux coulisses du Tour à la clé
Concentrés, les collégiens ont toutefois accroché sur certains mots dont le terme « peloton ». « C’est comme une pelote de laine », plaisante Bernard Thévenet pour les mener sur la piste de la bonne orthographe. « Vous savez, faire le Tour de France, c’est aussi stressant qu’une dictée », avoue l’athlète à la fin de l’épreuve. Bernard Thévenet s’est ensuite prêté au jeu des questions-réponses avant de faire le bonheur de certains collégiens en signant des autographes.
Une manière de les faire patienter quelques semaines avant l’annonce des résultats prévus pour la mi-mai. Les meilleures copies auront la chance d’accéder aux coulisses du Tour de France en juillet prochain.
La dictée du Tour de France, quésako ?
Créée en 2017, cette action est menée chaque année dans les villes-étapes de la compétition. Des collégiens âgés de 8 à 12 ans sont invités à travailler sur un texte qui évoque le passage de la course dans leur région. Cette année, en Côte-d’Or, 400 élèves de six établissements ont pris part au projet. À l’issue de la dictée, les huit meilleurs élèves de chaque étapes seront récompensés et pourront accéder aux coulisses du Tour de France. Cette action, soutenue par le ministère de l’Education Nationale, s’inscrit dans la campagne « Savoir rouler à vélo » qui vise à promouvoir la pratique de la bicyclette.