Il y a deux grandes nouveautés cette année aux Hospices de Beaune : 2015 est le premier millésime de Ludivine Griveau et, pour la première fois, on trouvera du chablis dans le catalogue de la vente.
Editorial du tout nouveau Dijon-Beaune Mag
Photo de couverture, Michel Joly
Voilà une connexion intéressante entre les faits. Une femme aux manettes de cette formidable machine médiatique qui résonne dans le monde entier, on n’y aurait même pas pensé il y a quelques années. La compétence n’avait rien à voir avec cette situation, c’était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, où l’on interdisait l’accès des femmes aux cuveries pour des motifs aussi facétieux qu’inavouables. Heureusement, nous parlons du passé et la planète média a désormais tout loisir de vanter sans retenue les mérites et l’atout séduction de Madame le régisseur. En ce qui concerne le chablis, c’est une autre histoire.
Ce premier cru « Côte de Léchet » fut offert par Jean-Marc Brocard, en début d’année, après avoir été convaincu de le faire, dans un premier temps, par Roland Masse le prédécesseur de Ludivine. Cette dernière a en revanche choisi la parcelle qui marque l’entrée du nord de la Bourgogne dans un domaine des hospices qui rayonne sur 60 hectares en presque totalité répartis entre la Côte de Beaune et la Côte de Nuits. Depuis la venue d’un pouilly-fuissé (cuvée Françoise Poisard), autre exception qui confirme la règle, on n’avait pas autant élargi le « champ de tir » des amateurs de cuvées hospitalières. Voilà qui rassure dans une région plutôt conservatrice, où les traditions ont tendance à figer les situations. Ne manquent plus qu’un vin de la Côte chalonnaise voire du Beaujolais pour que la fête soit complète. Un jour peut-être
En attendant la version papier le 10 novembre, consultez le numéro en ligne :
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