Prenant à témoin les sites d’Alésia et de Bibracte, Dijon-Beaune Mag 71 s’aventure fièrement en territoire celte… avec cervoise et compagnie. Et s’intéresse à la nouvelle donne des territoires en Côte-d’Or, entre la métropole et le Pays Beaunois. Bonne lecture, par Toutatis !L’édito du #57
Alors que la celte attitude revient en force, la bière coule à flots. Sous le soleil bourguignon, le vin et les moines qui l’ont fait ne sont donc plus les seuls à tenir la vedette. Ils cohabitent avec la mousse et le sentiment gaulois révélé. Ce pourrait être le résumé de ce numéro d’arrière-saison si Dijon-Beaune Mag s’était contenté de proposer des sujets légers avec des formules toutes faites et sans conséquences. Mais dans un grand élan pédagogique, la rédaction du magazine propose de profiter de cette période de transition pour passer en revue la nouvelle donne territoriale qui agit de manière spectaculaire sur le devenir de notre économie, le tourisme en premier lieu.
Dijon, dans sa nouvelle configuration métropolitaine et en l’absence provisoire de son maire François Rebsamen, assume ainsi son rôle avec de nouvelles ambitions, à la hauteur des deux millions de visiteurs qu’elle revendique. Mais autour de la grande ville, ça bouge aussi.
La « comcom » de Norge et Tilles, NeT pour les intimes, que l’on connait moins, se propose de faire le lien intelligent entre ville et campagne au nord-est de l’agglomération, prenant ainsi en charge l’entretien de sa base nautique pour le bonheur des Dijonnais.La ville de Talant, dopée par la résurrection de ses vignes, est fière d’être bourguignonne et va bientôt détenir 20 hectares de plantation. Beaune et le Pays Beaunois, territoire pionnier dans la gestion du tourisme, fait quant à lui de son Epic (Etablissement public à caractère industriel et commercial) un modèle du genre. Plus difficilement peut-être, le nouveau pays des grands crus qui réunit les anciennes communautés de communes de Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin, se rassemble sous la bannière d’un office de tourisme unique pour être à la hauteur du génie de ses lieux et des 26 grands crus qu’il couvre.
Le chantier est vaste, multiple et ouvert. Il laisse entrevoir de nouvelles configurations territoriales pour les années à venir, une nouvelle donne passionnante dont nous aurons à cœur de suivre chacune des étapes. Après tout, c’est notre avenir qui est en jeu.
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