Au moment même où la Saint-Vincent tournante officielle battra son plein à Irancy, le 31 janvier, la ville de Dijon, de nouveau titillée par ses instincts viticoles, va faire la sienne en fanfare. Explication.
Il a été sculpté par Vincenot. Le Saint-Vincent du Dijonnois sera donc de sortie le 30 janvier à Irancy mais aussi, le lendemain sur ses terres, en l’église Saint-Philibert de Dijon, pour célébrer sa propre Saint-Vincent.
Ce réveil des instincts vignerons de la capitale de la nouvelle Bourgogne – Franche-Comté doit beaucoup à l’élan suscité autour des climats de Bourgogne et à la Saint-Vincent 2012 qui avait su réunir Beaune, Nuits-Saint-Georges et Dijon dans un élan festif commun.
« C’est un juste retour des choses, estime Pierre Derey, président de la société mutuelle des vignerons et viticulteurs à Couchey, car l’activité viticole de l’agglomération reprend de l’ampleur. » Preuve de cette reprise et de cette renaissance de la solidarité bachique: quand Marc Soyard, l’exploitant du domaine de la Cras racheté il y a deux ans par le Grand Dijon s’est coupé le poignet, tout le monde a mis la main à la pâte. « On a fait deux corvées », se réjouit encore Pierre Derey.
Le 31 janvier donc, la Saint-Vincent de Dijon débutera à 9h15 en l’église Saint-Philibert par une conférence de Hannelore Papke sur le vignoble de Saint-Bénigne. Puis ce sera l’office avec l’ensemble Joseph Samson et un défilé jusqu’au Palais des Etats qui se terminera par l’aubade de l’Harmonie de Marsannay, dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel de ville.
Les ducs en sont tout émus.