Plusieurs millions d’habitantes supplémentaires à Dijon!

 

Pot du Miel de Dijon
Ne tournons pas autour du pot: ce phénomène migratoire spectaculaire est celui des abeilles qui désormais font le plein des ruches de la ville. La bonne nouvelle, c’est que ce plan de sauvetage aux accents écologiques permet désormais de se faire des tartines au Miel de Dijon.

L’information bouscule tous les paris démographiques: la population de Dijon a grossi de plusieurs millions d’habitantes en quelques mois. Ces nouvelles venues ont pris campement dans les parcs, les jardins, à la Combe à serpent, sur les terrasses des immeubles et, symbole de la soif de culture liée à ce phénomène migratoire, à la médiathèque Champollion et sur la scène (ou presque) de La Vapeur.
Dans le cas présent, l’intégration d’une telle population pourtant bruyante, a été immédiat. « Un bonheur sucré » témoignent même celles et ceux qui ont été chargés d’accueillir les néo-dijonnaises… mais surtout de les faire travailler! Car, c’est un constat, ces dernières butinent et font le bonheur dans les ruches. Un vent de plaisir qui souffle donc « dard dard » sur la ville, comme une sorte de « happy culture » (il fallait l’inventer celle-là) dont la traduction la plus savoureuse est le Miel de Dijon. 40 nouvelles ruches devraient ainsi être installées au domaine de La Cras avant la fin de cette année, ce qui portera à une centaine leur nombre sur l’ensemble de la ville.

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Made in Dijon

Sur le fond, l’affaire est bien plus sérieuse que nous voulons le faire croire ici. Les abeilles ont la vie dure et cette opération contribue à leur donner de nouveaux espaces tout en prenant soin de l’environnement. « Ces insectes pollinisateurs jouent un rôle essentiel en matière de biodiversité », rappelle-t-on du côté de la Mairie.
Trois associations (Sage, Amis des abeilles et Jardinot) et deux professionnels (Thomas Descombard-Perronneau des Ruchers de Bourgogne et Philippe Gaulard) ont signé pour accompagner la belle aventure. Et la vraie bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’on peut, depuis le début du mois, se procurer le Miel de Dijon (en fonction des arrivages) pour la modique somme de 5 euros le pot de 125 grammes et 15 euros celui de 500 grammes. Ce qui promet de belles tartines « made in Dijon ».

Les points de vente:
– offices de tourisme 11 rue des Forges, 15 cour de la gare;
– centre hospitalier spécialisé de la Chartreuse;
– accueil du Museum, Jardin des sciences.

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