Pour son numéro estival, DijonBeaune Mag a fait peau neuve avec une nouvelle appellation et une ambiance graphique révisée. Avec toujours la même ambition en ce qui concerne le traitement de l’économie et de l’art de vivre à Dijon, Beaune et plus loin encore.
Un numéro 76 (juillet-août), deux couvertures : l’une à Dijon, l’autre à Beaune. Photos © Michel Joly
Se méfier des apparences. Ne pas céder aux idées reçues. Le paraître n’est pas l’être. L’habit ne fait pas le moine… En voilà des formules à l’emporte-pièce pour dire, plus simplement par exemple, que le cœur de la Bourgogne, contrairement à ce que disent certains, se vit bien l’été. Qu’il n’est pas nécessaire de faire des milliers de bornes pour trouver son Eldorado saisonnier. Le tourisme en circuit-court, version carbone zéro, ça existe ! De plus, il n’empêche personne de se cultiver, bien au contraire.
Donc, si vous avez un peu de temps devant vous, vous apprécierez d’autant plus la lecture de ce solide morceau (140 pages !). Un DijonBeaune Mag très particulier puisqu’il devient DBM. Au-delà de l’apparition de cet acronyme qui fera désormais partie de votre (notre) quotidien, c’est une petite révolution pour le magazine. Près de 14 ans après sa création, il bénéficie d’une nouvelle maquette et d’une évolution de sa ligne éditoriale, plus sociétale que jamais, plus proche de ce doux mélange de l’économie et de l’art de vivre qui anime le territoire.
DBM est un support d’information gratuit. Mais un gratuit qui revendique de soigner le plus possible son contenu, se différenciant ainsi de ces parutions fourre-tout qui marchent sur les plates-bandes de l’exigence. « Des ectoplasmes », aurait dit le capitaine Haddock. Quand la propagande agit comme une invasion de triglycérides dans le métabolisme, il est recommandé de lire pour se détendre et de se détendre tout en apprenant. En apprenant quoi ? Eh bien, qu’un nouveau quartier est en train de s’affirmer au nord de Dijon, sous le nom espéré de Cap Suzon. Que Chalon, notre voisine, est une ville remplie de ressources, en pleine mutation, qui a tout d’une petite Bourgogne. Que le fixin blanc, les amis, ça fonctionne avec le crabe. Qu’une cuisine étoilée du fin fond du Châtillonnais est 100% japonaise. Que les anciens de l’Ecole des Métiers sont fiers de se retrouver. Que… Bref, DBM est là pour ça.