Les 6 et 7 novembre, Toulouse reçevait la phase finale du 29e concours du Meilleur sommelier de France. L’Union de la Sommellerie Française n’a pas retenu Maxime Brunet (Hostellerie du Chapeau Rouge à Dijon), parmi les quatre derniers finalistes. C’est Gaëtan Bouvier, de la Villa Florentine à Lyon, qui a finalement été sacré.
Photo : Clément Bonvalot
Meilleur jeune sommelier de France en 2013, Maxime Brunet faisait partie des neuf sélectionnés pour la grande phase finale toulousaine. Il était le seul représentant bourguignon, comme en 2014 à Beaune.
Originaire de Saône-et-Loire, le jeune sommelier a commencé son parcours professionnel à Saulieu, chez Bernard Loiseau, avant un passage au restaurant Lameloise puis sur la Côte d’Azur, à L’Oasis des frères Raimbault. Depuis quatre ans, il officie à l’Hostellerie du Chapeau Rouge au côté du chef doublement étoilé William Frachot. Une grande expérience qui ne lui a pas permis de passer les différents tests pour départager ces sommités du métier.
Dernier bourguignon sacré en 1994
Plusieurs étapes étaient à franchir, parmi lesquelles : l’identification de vins, la gestion du stress en début de service, un choix de bouteilles selon un menu imposé et une épreuve de service de vin à table. À ce jeu exigeant, quatre sommeliers ont été qualifiés pour la grande finale : outre le grand gagnant Gaëtan Bouvier, on comptait Jean-Baptiste Klein (Le Chambard, Kaysersberg), Florent Martin (George V, Paris) et Pierre Vila Palleja (Le Petit Sommelier, Paris).
Le meilleur sommelier de Rhônes-Alpes a finalement été récompensé… et repousse encore l’arrivée d’un Bourguignon sur la plus haute marche des sommeliers du pays. Lyonel Lecomte est toujours le dernier a avoir reçu la distinction, lorsqu’il travaillait chez Bernard Loiseau, en 1994.