Mardi 1er octobre, l’Audace d’Entreprendre a fait souffler un vent d’optimisme au Zénith de Dijon auprès de plus de 4 000 participants. Retour en images.
Photos ©Baptiste Paquot/DijonBeaune.fr
3 979 visiteurs très exactement. L’Audace d’Entreprendre a réussi son pari au Zénith de Dijon à ressentir sur place la satisfaction des partenaires exposants et des participants, en particulier d’un jeune public (plus de 1 800 jeunes de 10 à 25 ans) pas toujours facile à concerner. La grande scène, cœur battant de l’événement où se sont succédé plusieurs personnalités, a fait écho à des espaces variés (« bulles » d’échanges, bar à discussions, mur des idées, village des partenaires, espace pitchs, restauration en extérieur…).
Les organisateurs Jean-Philippe Girard et David Butet ont ainsi posé les bases d’un événement appelé à s’exporter, comme ils l’avaient déjà évoqués dans nos colonnes. « D’ici un an ou deux, j’aimerais que nous fassions le tour de France de l’audace », a annoncé l’entrepreneur dijonnais avant de laisser la place à un cortège d’invités tout au long de la journée, allant du boxeur Brahim Asloum au régional de l’étape et nouveau président du DFCO Pierre-Henri Deballon en passant par Blandine Mulliez et sa vision de la philanthropie.
À dupliquer dans les territoires
Emmanuel Macron, proche de Jean-Philippe Girard, est lui aussi venu au soutien de l’initiative via un message vidéo. « C’est toujours une bonne idée d’entreprendre, de désamorcer les empêchements. Je souhaite voir votre événement dupliqué pour tous nos territoires », a notamment fait savoir le président de la République, résolument positif quant à cette « énergie collective, cette révolution culturelle (qui) s’est opérée dans le pays malgré les cycles économiques et mêmes si la période est maintenant plus difficile ».
François Rebsamen était aussi présent au premier rang des invités. La Métropole a soutenu financièrement l’événement et son président a témoigné de ce que peut être l’audace politique, en bouclant la boucle par une référence on ne peut plus ducale. Pour être audacieux, il faut être, dans l’ordre : bon, sans peur, hardi et téméraire.
De l’espoir, il était aussi question avec Alessandra Sublet. L’animatrice désormais conférencière a fait le show au Zénith. Elle n’est plus la même depuis qu’un psy, sur le plateau de C à Vous, lui a dit que « le mouvement crée la chance ». Assumant son style décalé et ses bourdes passées, elle a conquis l’assistance en évoquant ces « croyances limitantes que l’on s’impose à soi-même, alors que nous n’avons pas d’autre choix que de faire des erreurs pour avancer ».
Cette petite musique a résonné de différentes façons au fil de la journée, c’est la loi du genre. Elle a en tout cas resserré des liens et fait souffler un vent d’optimisme bienvenu par les temps qui courent, à tel point que les organisateurs se penchent sur une deuxième édition. L’esprit d’entreprise n’est pas mort. Tant de choses restent encore à cultiver pour le porter au zénith !