Exposants, concours, nouveautés… Tout savoir sur le Salon du chocolat de Nuits-Saint-Georges

En plus de nous régaler, le Salon du Chocolat est un tremplin pour les talents de demain. Le pâtisssier-chocolatier Julien de Oliveira, basé à Noiron-sous-Gevrey, chapeaute le concours. Cette année, les huit candidats rendront hommage aux 10 ans de l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne à l’Unesco.

Le Salon du Chocolat de Nuits-Saint-Georges n’a plus besoin de se faire mousser. Les 8 et 9 mars, cette animation phare du week-end de la Vente des vins aura lieu à la Salle des Fêtes nuitonne avec un programme toujours aussi croquant. « Nous aurons une douzaine de chocolatiers sur les deux jours », note Christian Delin. « Des habitués évidemment », comme le maître chocolatier Mickaël Azouz que l’on ne présente plus, ou encore le Dijonnais Sébastien Hénon, promet le président de l’association La Cabotte. De la nouveauté, aussi, avec la présence inédite de la Chocolaterie de Bourgogne, reprise en 2022 par René Loquet.

Un concours reconnu

En plus de faire goûter leurs créations, ces professionnels reconnus auront un regard bienveillant sur les huit apprentis qui participeront au concours du chocolat. Christian Delin peut toujours compter sur Julien de Oliveira, pâtissier-chocolatier depuis vingt ans. En 2023, il monte son entreprise Alquimia à Noiron-sous-Gevrey. Une aventure qui ne l’empêche pas de chapeauter le concours, cette année encore. « Nous convions des élèves scolarisés dans les centres de formation de toute la région », précise celui qui trouve aussi le temps de transmettre son savoir-faire aux jeunes depuis une diziane d’années.

Après une sélection sur dossier, les huit talents retenus ont travaillé sur leur pièce en entreprise ou en centre de formation. Samedi 8 mars, ils auront la matinée pour assembler leur œuvre chocolatée et faire craquer le jury. Le thème est d’actualité : « les 10 ans de l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco ».

L’occasion pour ces artisans de demain de faire parler leur créativité. De valoriser leur filière, aussi, bien que déjà très convoitée. « Les apprentis débutent souvent par un CAP Pâtisserie et poursuivent en chocolaterie comme une mention complémentaire, glisse Julien de Oliveira. Ce sont des métiers qui attirent, avec de nombreux débouchés, à condition de ne pas avoir peur de bouger. »

5 fruits et légumes par jour

Comme la pâtisserie, le chocolat demande une certaine rigueur, de la minutie, « et une créativité qui se travaille, qui se développe au fil du temps. Le Salon du Chocolat de Nuits-Saint-Georges est une belle opportunité pour ces élèves, une ligne de plus sur leur CV. C’est aussi l’occasion de convaincre les professionnels de leur potentiel. »

Le Salon du Chocolat est une attraction incontournable de ce week-end vineux, au même titre que le P’tit marché gourmand. Dimanche, après avoir mangé un bon jambon grillé au brillat-savarin sur le parvis des Halles, allez faire un tour au Salon du Chocolat pour rencontrer… un sculpteur sur fruits et légumes ! Le Talantais Laurent Boucheron fera respecter la recommandation quotidienne des cinq fruits et légumes par jour. Plus besoin de culpabiliser : les 8 et 9 mars, c’est chocolat à volonté !