Habitat : le Clos du Fort, ou la vie à Hauteville-lès-Dijon

La métropole dijonnaise a encore quelques réserves foncières pour qui veut faire construire. Associé sur le Clos du Fort, un beau projet du côté d’Hauteville-lès-Dijon, Amandine Amairia et Charles Piard veulent le faire savoir…

Amandine Amairia et Charles Piard, associés sur le projet Clos du Fort à Hauteville-lès-Dijon. © Baptiste Paquot

L’une dirige l’agence dijonnaise Nexity Foncier Conseil, la filiale d’aménagement du premier opérateur immobilier de France. L’autre cultive une très utile double compétence de marchand de biens et d’aménageur indépendant, avec une appétence naturelle pour le haut standing.

Amandine Amairia et Charles Piard auraient pu continuer de s’ignorer. Concernés par un joli projet commun, le Clos du Fort à Hauteville-lès-Dijon et ses 30 terrains à bâtir, ils ont au contraire choisi d’unir leur savoir-faire.

La vie à Hauteville

Dans le détail, il est question de vingt maisons individuelles, comprenant en moyenne environ 600 m2 de terrain, et dix habitations groupées destinées à l’accession abordable, à partir de 230 m2 de terrain. Côté prix, la fourchette n’a plus rien de surprenant : de 92 000 à 320 000 euros le terrain, avec libre choix du constructeur. Hier champ de blé, le Clos du Fort, ainsi nommé en raison de sa proximité avec la fortification historique située à quelques kilomètres, devrait accueillir ses premiers habitants courant 2025.

Hauteville autorise quelques perspectives de vie. Il offre « la tranquillité d’une vie de village » de 1 200 habitants dans un cadré préservé, avec une jolie vue au demeurant, tout en restant à 10 minutes en voiture de la Toison d’Or et du lac Kir. Charles est d’autant mieux placé pour vanter le charme du nord dijonnais qu’il vit à Daix. Sur ce dossier, il est l’homme de l’ingénierie commerciale et humaine, au contact de chaque dossier, chaque projet, qu’il soit familial ou lié à un investissement.

À l’entrée sud-ouest d’Hauteville-lès-Dijon, en direction de la fortification dijonnaise, le Clos du Fort accueille 30 terrains à bâtir. Les premiers habitants devraient arriver courant 2025. © F.Weckerlé/Dijon Métropole

Lever les derniers freins

Forte de son métier d’aménageur, Amandine se repose sur une expertise foncière et juridique éprouvée. Le CV local de son employeur parle pour lui, avec notamment les quartiers Pré Thomas et Val Sully à Saint-Apollinaire, ou bien la délicate opération à Bressey-sur-Tille, où le risque d’inondabilité et la gestion des eaux pluviales furent au cœur de son cahier de prescriptions, sorte de bible du métier. Que les futurs acquéreurs soient donc tranquilles. 

La directrice de Nexity Foncier Conseil a en prime un certain recul sur l’habitat métropolitain. « En dehors des dents creuses au cœur de ville, le dernier potentiel foncier urbain se situe ici, au nord de Dijon, et à Saint-Apollinaire, avec l’écoquartier des Courbes-Royes », un programme de 240 logements prévu pour 2025 et porté par Nexity.

Le Clos du Fort plait. « La plupart des terrains à bâtir ont vite trouvé preneurs », loue le duo, malgré tout confronté comme bien d’autres à un marché pas toujours lisible, qui rallonge les prises de décisions et le temps bancaire. Pas de quoi céder à la fatalité pour autant. Le métier change, il faut s’adapter, comme en témoigne cette association.

« Un tel projet aurait trouvé preneur en quelques jours. La phase de commercialisation est désormais plus longue », analyse Charles, qui préfère voir dans le Clos du Fort une opportunité unique « face à la raréfaction du foncier, notamment sous l’effet de la loi ZAN (ndlr, zéro artificialisation nette), qui ne permettra plus ce genre d’extension de village à fort capital sympathie ». Nos deux aménageurs ont donc toutes les raisons de miser sur le Clos du Fort et son quartier naissant. Ils y croient fort !