Quel type de chauffage choisir lorsque l’on rénove ou que l’on fait construire? Face à cette question qui tourne parfois au dilemme, tant le choix peut être lourd de conséquences, Samuel Martin n’est jamais à court de réponse(s).
Samuel Martin a pris la suite de son père à la tête de l’entreprise familiale née en 1974 à Gilly-lès-Cîteaux, spécialisée dans l’électricité générale, aussi bien pour les particuliers que l’industrie. Les champs d’action sont nombreux. Pour la maison, cela peut par exemple concerner la domotique, comprenez la gestion intelligente de son chez-soi: «Aujourd’hui, on achète sa maison comme on achète sa voiture. On veut un maximum d’options: la fermeture centralisée, la climatisation à gestion automatique de la température, etc. Grâce aux progrès de la domotique, c’est désormais possible, sans limite. On peut aller jusqu’à contrôler son chauffage à distance avec son téléphone portable!»
Le chauffage, c’est l’autre spécialité de Samuel Martin. C’est aussi et surtout un casse-tête pour de nombreux propriétaires qui recherchent l’optimisation entre le coût de leur chauffage et son efficacité. En la matière, l’entreprise de Gilly-lès-Cîteaux s’est spécialisée dans les modes de chauffage de la nouvelle génération: aérothermie, pompes à chaleur et géothermie.
Pompe à chaleur = 50 à 75% d’économies
Cette dernière a le vent en poupe, mais se heurte encore à des idées reçues: «Contrairement à ce que l’on entend, la géothermie marche partout, de 0 à – 20°C. C’est une question de calculs, et surtout de matériel adapté. Dans un projet de rénovation, si tout a été bien fait, installer une pompe à chaleur à la place d’une chaudière au fuel permet de diviser la note de chauffage par deux ou trois. Dans une construction neuve, on privilégiera plutôt la géothermie, qui peut chauffer une maison de 100 m2 pour 250 à 300 euros par an. Quand on sait que le chauffage est l’un des plus gros postes de dépense de la maison, on comprend très vite l’intérêt de ces énergies nouvelles.»
C’est en tout cas le message que Samuel Martin tente de faire passer à ses clients, lui qui, hors des chantiers, milite pour que soit reconnu le talent des artisans locaux: «Les anciens avaient le réflexe de faire travailler les gens du cru. De nos jours, les jeunes l’ont beaucoup moins. A nous de montrer que nous sommes en capacité de répondre à tous leurs besoins, avec en prime une proximité et un travail de conseil qui changent tout.»