Christophe Ferrari et Thierry Richoux ont présenté à Dijon la cuvée spéciale Crémant de Bourgogne de la Saint-Vincent d’Irancy. L’annonce d’un extraordinaire événement les 30 et 31 janvier.
En 72 éditions, la Saint-Vincent n’est venue dans l’Yonne que deux fois. C’était à Chablis, en 1975 et 1999. Autant dire que le rendez-vous d’Irancy, le week-end des 30 et 31 janvier, est un véritable événement.
Irancy est surtout l’un des plus attachants villages viticoles de la Bourgogne. Atypique, « isolé du monde par la configuration naturelle du site », il est connu pour le caractère trempé de ses habitants. « Sans refuser ni le progrès ni le modernisme, à Irancy on raisonne utile, on ne s’emballe pas sur la dernière nouveauté », affirment ces derniers, sur le site de la Saint-Vincent.
D’ailleurs, ces particularismes on les retrouve dans les vins de l’appellation. L’irancy se distingue volontiers des autres bourgognes. Il peut même, de temps en temps (deux hectares seulement sont exploités), accueillir un peu du cépage historique césar dans son pinot noir.
Irancy est donc une identité à part dans le vignoble bourguignon, à l’image de deux de ses sympathiques et emblématiques vignerons que sont Christophe Ferrari et Thierry Richoux. Infatigables représentants de leur comité d’organisation, ils ont profité de « l’incroyable initiation » du Crémant de Bourgogne qui s’est déroulée au Musée des Beaux-arts de Dijon pour présenter leur cuvée spéciale effervescente et faire l’article sur leur grande Saint-Vincent à venir.
www.irancy2016.fr