La 164e Vente des Hospices de Beaune soutiendra la cause One Health

La 164e vente des vins des Hospices de Beaune sera placée sous la thématique One Health – « Une seule santé ». Les Hospices civils de Beaune, dont le domaine viticole achève sa conversion bio, veulent prendre en compte les grands équilibres du vivant.

La 164e Vente des vins des Hospices de Beaune sera tournée vers la thématique globale One Health. © Baptiste Paquot / DijonBeaune.fr

Les Hospices de Beaune passent en mode One Health. Ce concept né au début des années 2000, repris à l’échelle mondiale, englobe des enjeux autour de la santé végétale, environnementale et humaine.

Les Hospices de Beaune soutiendront donc une ou plusieurs associations engagées dans cette approche, à travers la vente de leur fameuse pièce de charité lors de la 164e vente des vins, sous les halles le dimanche 17 novembre. « L’approche One Health s’appuie sur des liens étroits et interdépendants qui existent entre ces domaines pour créer de nouvelles méthodes de veille et de lutte contre les maladies », commente notamment l’institution beaunoise, soucieuse d’une « éthique de soin commune » à l’hôpital comme à la vigne.

Plus de 4,4 millions d’euros à des associations en dix ans

Le domaine des Hospices de Beaune est lui-même sur un chemin vertueux, avec 60 hectares de vignes en conversion bio. Le millésime 2024, dixième de la régisseuse Ludivine Griveau-Gemma, devrait être celui du label vert. Une orientation qui « répond à la volonté des Hospices civils de Beaune de prendre soin de la santé de ceux qui travaillent et vivent dans et autour des vignes, ainsi que celle des consommateurs. »

Les Hospices de Beaune viennent de lancer un appel à candidatures, ouvert jusqu’au 30 juin, pour les associations concernées qui souhaiteraient bénéficier de la pièce de charité à l’occasion de la 164e Vente des vins.

L’an dernier, la Fondation pour la recherche médicale et l’association Initiative de recherche pour une longévité en bonne santé (IRLB), parrainées par Thierry Lhermitte et Michel Cymès, avaient récolté 350 000 euros après la vente d’une pièce de Mazis-Chambertin grand cru. Sur les dix dernières éditions, cela représente tout de même plus de 4,4 millions d’euros confiés à des associations.