Inaccessible l’abbaye du Val des Choues? Que nenni. Inès Monot a fait de ce petit paradis pour la forêt et la chasse un lieu d’accueil et de partage.
Photo: Clément Bonvalot pour Bourgogne Magazine(*)
Il y a 28 ans, Inès s’installait à l’abbaye du Val des Choues pour ne plus s’en défaire. C’est ici qu’elle trouvera l’amour, mais aussi des passions pour la direction artistique.
Achetée en 1963 par le père de son mari, Michel Monot, le domaine était à l’abandon jusqu’à ce qu’Inès Monot ne décide d’opérer un radical changement des lieux. « Au départ, on voyait les marcheurs de passage vouloir visiter le domaine, et nous n’étions pas vraiment ouverts à cette démarche… Mais ces rencontres ponctuelles nous ont amenés à nous demander s’il n’était pas judicieux de proposer des visites. »
Ce fut le début d’un travail de fond en comble. Elle aménagera ici différentes salles d’expositions dont une remarquable présentant les activités de la chasse, passion commune des propriétaires. Vint après la création de spectacles, concerts et célébrations équestres sur le domaine qui fera la popularité du lieu dans les années 90.
Mais aujourd’hui, l’hôtesse des lieux abandonne l’évenementiel pour s’occuper davantage du jardin imposant de l’abbaye où elle a créé un style à la française, ainsi que des chambres d’hôtes où l’art de la table est aussi mis en avant. Pour faire de l’abbaye du Val des Choues un lieu de passage autant que de partage.
(*)Pour en savoir plus, lire le hors série de Bourgogne Magazine, Balades sur les chemins de l’histoire, en vente en kiosques