Arrivé en 2015, Takashi Kinoshita ne sera bientôt plus le chef cuisinier du Château de Courban. Nicolas Thomas prendra la suite le 3 mars prochain. L’établissement annonce « des grands projets ».
Arigato Takashi ! Dans un communiqué de presse, le Château de Courban a annoncé l’arrivée d’un nouveau chef cuisinier dès le 3 mars prochain. Nicolas Thomas, chef cuisinier étoilé depuis 2018 au parcours atypique, succède ainsi au chef Takashi Kinoshita.
Ambassadeur de la marque territoriale Savoir-faire 100% Côte-d’Or, le cuisinier nippon est l’exemple parfait d’une intégration réussie. Arrivé en 2015 dans le Châtillonnais, il est élu « Grande table » par le groupe Alain Ducasse dans les mois qui suivent. En 2017, il est désigné « Jeune talent » par le guide Gault & Millau avant de décrocher sa première étoile en 2018.
Qui est Nicolas Thomas ?
Mylène et Frédéric Vandendriessche ont jeté leur dévolu sur Nicolas Thomas pour incarner le renouveau de leur établissement. « Nous nous sommes rencontrés en 2018, lors de la remise de nos étoiles respectives au Guide Michelin et avons dès lors entretenu un contact privilégié. Fin 2022, Mylène et Frédéric m’ont proposé de collaborer avec leurs équipes et j’ai foncé », confie-t-il.
Après une carrière de violoncelliste professionnel à l’international, il se reconvertit dans la cuisine il y a 12 ans. En 2018, le cuisinier a décroché son premier macaron Michelin dans son restaurant La Promenade à Verfeil (31), près de Toulouse. La même année, il était élu « Jeune talent » par le guide Gault & Millau.
Un bistrot va ouvrir
Dans leur communiqué de presse, les propriétaires du Château de Courban annoncent de nombreux projets pour les mois à venir. Pour compléter l’offre gastronomique, un bistrot nommé L’Orangerie du Parc va ouvrir ses portes. Les cuisines pourront bientôt se fournir directement dans un jardin potager avec pour but de s’autosuffire, et apporteront une attention particulière au tri sélectif dans un objectif zéro plastique. Enfin, en 2024, les cuisines du restaurant gastronomique seront repensées et un espace dédié à la conservation par fermentation, séchage et saumurage sera créé « pour utiliser les récoltes au meilleur de leur maturité ».