Le Tour de Côte-d’Or traversera le département les 7, 8 et 9 juillet

Alors que le peloton du Tour de France attaquera les premières étapes de montagne dans les Pyrénées, le Tour de Côte-d’Or traversera le département les 7, 8 et 9 juillet. Rencontre avec Pierre Lescure, la cheville ouvrière de cette compétition.

Quelle est la spécificité de cette édition ?

Ce tour, c’est avant tout un partenariat avec le Conseil départemental de la Côte-d’Or qui nous suit depuis maintenant 15 ans. Avec la volonté de parcourir tout le Département, de montrer que c’est une terre de vélo, de montrer surtout qu’il est magnifique, tellement varié, qu’on peut y faire des étapes de plaine comme de montagne. J’ai le sentiment que le parcours 2023 est un peu plus facile que les autres années. Ce tour s’annonce très animé, avec notamment la dernière étape (Arnay-le-Duc – Arnay-le-Duc), lors de laquelle nous allons traverser beaucoup de villages. Il y aura beaucoup de virages et de changements de rythme, ça pourrait faire l’affaire d’un baroudeur, en tout cas nous donner une étape spectaculaire.

C’est votre étape coup de cœur ?

Pas forcément, je vais être chauvin. J’habite Norge- la-Ville, alors je choisis la deuxième étape, celle de samedi matin entre Norges-la-Ville et Clénay. 77 km avec une bosse à Marsannay-le-Bois qui ne paye pas de mine et que les coureurs vont monter à cinq reprises. Ils pensent peut-être que c’est facile, moi je pense qu’elle peut faire mal, et créer quelques écarts. À part cela, on va toujours dans le Châtillonnais. Mais cette année, on va découvrir Molesmes avec une arrivée d’étape difficile. Ce sera le premier jour, et il n’y aura aucun round d’observation. Le peloton sera tout de suite dans le vif du sujet !

Combien de coureurs prendront le départ à Châtillon-sur-Seine, vendredi 7 juillet ?

22 équipes prendront le départ, dont 19 de Nationale 1, le plus haut niveau amateur en France. Des équipes de 5 coureurs et, en général, on retrouve rapidement le vainqueur du Tour de Côte-d’Or dans les rangs professionnels les années suivantes. L’an passé a fait figure d’exception puisque c’est un dijonnais qui l’avait emporté, Julien Souton, qui avait décidé de se retirer des pelotons Élite à l’issue de la saison. D’ailleurs, il y a un bel enjeu pour le SCO Dijon que de s’imposer à nouveau à domicile. Et le club a le collectif pour réaliser cet exploit.