La journaliste-présentatrice de Formule 1 sur Canal + revendique une affection particulière pour le circuit dijonnais. Margot Laffite viendra fêter les 50 ans de Dijon-Prenois ce mercredi 12 octobre, et porter la cause de l’association Du Sport et Plus lors d’une vente aux enchères de prestige. Entretien entre deux avions depuis Osaka, où elle vient tout juste de couvrir le Grand Prix du Japon.
Margot Laffite, pilote, présentatrice de F1 sur Canal+ depuis dix ans et fille du grand Jacques Laffite, sera à Dijon-Prenois le 12 octobre pour représenter l’association Du Sport et Plus. ©D.R.
Dijon-Prenois, cela vous évoque quoi ?
Que de souvenirs ! Ma toute première course sur circuit, en 2004. J’avais déjà roulé sur glace au Trophée Andros, mais c’est à Dijon que j’ai eu mes premières sensations, lors de la Fun Cup. Quand vous faites du sport automobile, Prenois évoque beaucoup de choses, un peu comme le circuit de Charade (ndlr, dans le Puy de Dôme). C’est le patrimoine du sport automobile français. J’ai ensuite eu la chance d’y rouler dans pas mal de catégories. Ce fut toujours un grand plaisir.
Vous y revenez ce mercredi 12 octobre, pour souffler les 50 bougies en compagnie de légendes du sport automobile…
Ce sera forcément une belle journée, avec plein de gens sympas. Je le vis comme un vrai retour aux sources. Aujourd’hui, je n’ai plus l’occasion d’aller sur des circuits en dehors de la Formule 1. Je fais très peu d’événements dans une année, ai très peu d’occasions de rouler hormis pour le Trophée Andros. Je veux rester connectée à la vie des paddocks et j’aime ces moments de partage.
Vous viendrez surtout en qualité de marraine de l’association Du Sport et Plus. Quel est son rôle ?
Du Sport et Plus est une petite structure dont je suis la marraine depuis dix ans. Son président Eric Friedrich m’avait contacté via Facebook, du temps où je lisais encore mes messages ! Il m’avait touché par son approche simple et efficace. L’association récolte des fonds pour améliorer le quotidien des enfants dans les hôpitaux : acheter une télé, du matériel, des jouets, des canapés. Elle œuvre aussi dans leur insertion sociale, en associant les enfants à des événements sportifs, avec des parrains. Au début de l’été, nous sommes allés à l’hôpital d’Aix-en-Provence pour une journée en amont du Grand Prix de France. On a mis des simulateurs dans le jardin, on a fait des maquettes, des ateliers, on a sorti les enfants de leurs chambres. Le lendemain, ils ont découvert le circuit Paul-Ricard. Ils étaient aux anges.
Une vente aux enchères conclura la journée de mercredi pour le compte de l’association. Qu’y trouvera-t-on ?
Être marraine demande aussi d’ouvrir son carnet d’adresses pour trouver des partenariats avec des marques. Pour les 50 ans de Prenois, Porsche nous a donc offert un modèle qui sera mis aux enchères ! Les lots comporteront aussi du vin naturellement, des livres, un superbe dessin de la F1 de mon père Jacques Laffite (ndlr, présent le 12 octobre dans le cadre de son intronisation au Hall of Fame), qu’il a dédicacé, par l’artiste dijonnais Skima. De mon côté, je propose à un généreux donateur de venir dans les studios de Canal+ à Paris, un samedi ou un dimanche de Grand Prix, pour regarder la Formule 1 avec l’équipe et découvrir les coulisses de notre travail. J’espère que les Bourguignons seront fidèles à leur générosité !