Le marais de la Rosière, à Mirebeau-sur-Bèze devient un ENS (Espace Naturel Sensible), à l’initiative du Département de la Côte-d’Or. Autrement dit, ragondins, hérons et papillons de jour pourront vivre en paix à la confluence de la Bèze et de l’ancienne Venelle.
Depuis 2012, à l’initiative du Conseil Départemental, des études sont menées partout en Côte-d’Or pour identifier des « Espaces Naturels Sensibles », des lieux dont les qualités écologiques, faunistiques, floristiques et paysagères nécessitent la mise en place d’un programme de conservation.
Après Saint-Germain-le-Rocheux, inaugurée en 2015, c’est au tour de la zone humide du Marais de la Rosière de Mirebeau-sur-Bèze de devenir un « Espace Naturel Sensible ». François Sauvadet se rend sur place aujourd’hui pour saluer le travail mené par les experts sur ce site d’une petite dizaine d’hectares à l’extrême Est de la Côte-d’Or.
Il a fallu quatre années d’études pour identifier toute la valeur du patrimoine naturel de ce marais situé à la confluence de la Bèze et de l’ancienne Venelle, un petit cours d’eau local. Quatre années pour traquer peucédan, euphorbe, thélyptéris et autres plantes protégées; observer les ragondins, les hérons cendrés et les papillons de jour.
Et surtout comprendre comment ils trouvent là, au milieu des aulnes, frênes et autres saules, le terrain de leur évolution et leur développement. Aujourd’hui, le marais de la Rosière de Mirebeau-sur-Bèze va donc bénéficier de plans d’actions conçus pour préserver ses richesses naturelles.
Les habitants du Mirebellois vont ainsi pouvoir jouir d’un nouveau lieu de promenade en pleine nature. Les écoliers découvriront là un terrain d’apprentissage de la nature (en l’occurrence les zones humides) et des habitats très menacés.